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Des autorisations spéciales pour exploiter les projets paralysés

Le déblocage?

«Entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie...», avait souligné le président de la République.

Ça semble s'accélérer. Après l'annonce de l'achèvement de l'opération de recensement du foncier industriel en zones industrielles et zones d'activité, le 23 décembre dernier, le ministre de l'Industrie fait part de l'attribution d'autorisations d'exploitation pour des projets d'investissement.
Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a fait état, dimanche à Alger, d'autorisations exceptionnelles d'exploitation accordées à des projets d'investissement réalisés et non entrés en exploitation, indique un communiqué du ministère.
Cette décision a émané d'une réunion qui a regroupé les membres de la Commission nationale chargée du suivi des projets d'investissement en suspens. Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belarbi et le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Henni, ont pris part à cette rencontre. Quel est son but? Elle vise à faire un état des lieux des résultats réalisés durant les deux derniers mois et de mettre en place un programme pour la prochaine période à l'effet de lever les obstacles sur les projets d'investissement en suspens et restants avant la fin de l'année en cours, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ont souligné les services du département du successeur de Mohamed Bacha.
Entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l'économie perpétré par des personnes qui défendent des intérêts douteux avec des calculs politiciens», avait souligné le président de la République, le 4 décembre dernier, lors de la tenue de la Conférence nationale sur la relance industrielle. «Il est inconcevable de geler des projets faute d'autorisations administratives malgré la mobilisation de milliards pour leur réalisation, c'est là un comportement antipatriotique», avait martelé le chef de l'Etat qui a annoncé dans la foulée la levée du gel de 57 projets sur les 402 projets d'investissement suspendus pour des raisons administratives. «Tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge...», avait assuré le locataire d'El Mouradia, qui avait réitéré sa détermination à faire face aux défis à relever dans cet aspect, par des démarches concrètes et efficaces, notamment en levant les obstacles rencontrés par les usines, afin de leur permettre de participer, autant que possible, au revenu national et de contribuer au parachèvement des projets en cours de réalisation ou gelés, sur fond de calculs politiciens ou d'intérêts suspects.
Où en est-on aujourd'hui? 83 projets d'investissement ont été libérés des contraintes bureaucratiques alors que 95 sont en cours de traitement, indiquent les chiffres du ministère de l'Industrie. Le nombre de projets nécessitant la prise de mesures spécifiques pour lever les contraintes s'élève à 235 projets dont 76 ayant des problèmes en termes d'attestations de conformité et de permis de construction (ministère de l'Habitat) et 75 cas relatifs à la réalisation des investissements sur des terres agricoles (ministère de l'Agriculture), indiquent les statistiques du département d'Ahmed Zeghdar. L'Algérie qui ambitionne d'opérer sa «révolution industrielle» a fait de 2022 une année économique. Plusieurs étapes doivent être franchies pour y parvenir, à commencer par l'amélioration du climat des affaires, lever toutes les contraintes bureaucratiques, établir une relation saine et de confiance entre l'administration et les investisseurs. C'est le message qui a été envoyé par le chef de l'Etat, le 4 décembre dernier, lors de la tenue de la Conférence nationale sur la relance industrielle.
«2022 sera une année consacrée exclusivement à l'économie en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge.» a affirmé Abdelmadjid Tebboune. Le train est en marche...

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