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Le pétrole rate la dernière séance de la semaine

Le Brent clôture sous 74 dollars

La référence américaine WTI a reculé de 2,33% pour finir à 73,87 dollars.

Les prix du pétrole qui ont repris de l'élan avec la prolongation annoncée des coupes volontaires de huit pays de l'Opep+, dont l'Algérie, n'ont pu poursuivre leur marche en avant. Le baril a débuté la semaine sur deux hausses consécutives. Le 4 novembre, les cours du pétrole ont encore pris de la hauteur, raffermis par un report de l'augmentation de production de l'alliance Opep+ ainsi que par des menaces proférées par les autorités iraniennes contre Israël. Le baril de Brent pour livraison en janvier s'est apprécié de 2,71%, pour clôturer à 75,08 dollars. La référence américaine, le West Texas Intermediate, pour échéance en décembre a, quant à lui, engrangé 2,85%, à 71,47 dollars. La variété américaine de référence a ainsi enregistré une quatrième séance positive d'affilée. Ce nouveau coup de rein est d'abord dû à la décision de huit membres du groupe Opep+ de repousser d'un mois l'augmentation de leur production, notait Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Il s'agit du second report après un premier renvoi d'octobre à décembre. L'information est tombée dimanche. L'Algérie et sept autres pays membres de l'Opep+ ont décidé, dimanche, de prolonger, jusqu'à fin décembre 2024, leurs réductions volontaires supplémentaires de production, a indiqué un communiqué du ministère algérien de l'Énergie et des Mines. Les pays qui forment ce «groupe des 8» (Algérie, Arabie saoudite, Russie, Irak, Émirats arabes unis, Koweït, Kazakhstan et Oman) avaient annoncé, en avril et novembre 2023, des ajustements volontaires supplémentaires par rapport à leurs quotas de production décidés dans le cadre du groupe Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés en dehors de l'Organisation). Les prix poursuivront leur hausse le 5 septembre. Le dénouement de l'élection américaine tenant en haleine les intervenants, qui continuaient de réagir à l'annonce de la prolongation des coupes volontaires de production de 8 membres de l'Opep+. Le Brent de la mer du Nord a gagné 0,60% à 75,53 dollars. Son équivalent américain s'est apprécié de 0,73% à 71,99 dollars. Qu'en ont déduit les experts? «Certains intervenants font des paris sur les résultats de l'élection présidentielle américaine», a commenté Robert Yawger, de Mizuho USA. Une victoire de Donald Trump serait plus favorable à l'industrie pétrolière, a-t-il estimé. Le candidat républicain défend notamment les énergies fossiles, et souhaite un «respect plus strict des sanctions» contre l'Iran, ce qui pourrait faire grimper les prix à court terme, selon Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Les cours ont également continué de monter suite à la décision de 8 membres du groupe Opep+ de repousser d'un mois «l'augmentation de leur production», a ajouté Robert Yawger. La chute s'esquissera le 6 novembre. Les cours du pétrole ont limité cependant leurs pertes, ce jour-là, après un décrochage causé par la percée impressionnante du dollar après l'élection de Donald Trump. Le Brent lâchera 0,81% à 74,92 dollars. La référence américaine refluera de 0,42% à 71,69 dollars. Lorsqu'il est devenu évident que Donald Trump allait devenir le prochain président des États-Unis, les prix du pétrole ont d'abord chuté, en partie parce que le dollar a explosé, a expliqué Phil Flynn de Price Futures Group. Le billet vert s'est enflammé suite à l'élection du candidat républicain, enregistrant des sommets de plusieurs mois face à de nombreuses devises. Comme le pétrole s'échange en dollar, son appréciation fait baisser les prix. Le pétrole rebondira le 7 novembre. Les cours ont fini en hausse jeudi à la faveur d'un rebond technique consécutif au décrochage de la veille, les opérateurs s'interrogeant encore sur les conséquences d'une nouvelle présidence Trump. Le Brent de la mer du Nord a emmagasiné 0,95% pour clôturer à 75,63 dollars. Le WTI a, quant à lui, pris 0,93% à 72,36 dollars. La séance du 8 novembre sera, par contre, cauchemardesque. Les cours du pétrole se sont nettement repliés, dans un marché déçu par de nouvelles mesures chinoises de soutien à l'économie et en panne de catalyseur pour se relancer. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a cédé 2,33% pour terminer la semaine à 73,87 dollars. Le West Texas Intermediate, avec échéance en janvier, a reculé, pour sa part, de 2,73% à 70,38 dollars. Semaine après semaine, le baril tourne en rond...

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