L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le pétrole reste à son plus haut niveau depuis plus d'une année

Le baril tient bon

Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, pointaient au-dessus des 63 dollars, hier, en cours d'échanges.

Le baril est euphorique en ce début de semaine. Fait notoire de la journée du lundi 15 février: le pétrole américain a franchi la barre des 60 dollars pour la première fois depuis un an alors que les cours du Brent, référence du pétrole algérien ont clôturé ce jour-là au-dessus des 63 dollars avant de refluer légèrement le lendemain.
Le baril de Brent s'échangeait, hier, vers 15h00 à 62,80 dollars accusant une baisse de 50 cents par rapport à la séance de la veille après avoir atteint 63, 70 dollars quelques heures plutôt. Une des raisons de ce coup de chaud est dû à l'exceptionnelle vague de froid qui a frappé certaines régions des Etats-Unis. Ces températures glaciales dans certaines parties des États-Unis ont donné un nouvel élan à la reprise des marchés de l'énergie lundi, stimulant la demande de carburant et d'électricité tout en menaçant la production de pétrole et de gaz au Texas, indique-t-on. Pas seulement. La réduction de la baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires, couplée à celle unilatérale décidée par l'Arabie saoudite ainsi que les campagnes massives de vaccination qui montent en intensité pour endiguer la pandémie de coronavirus qui a plombé l'économie mondiale, la demande de l'or noir, apportent un soutien incontestable aux prix. «La vague de froid, les réductions saoudiennes supplémentaires, les promesses du plan de relance américain ont toutes un effet», a déclaré Vandana Hari, de Vanda Insights à Singapour. «Mais le facteur le plus important, sur lequel les sceptiques ont fermé les yeux, c'est que le Covid est en train de refluer sur la planète et ce depuis plus de quatre semaines déjà», souligne l'expert. Les prix du pétrole continuent en effet de bénéficier du soutien de l'Opep+ qui a drastiquement diminué sa production. Le 9 avril 2020, l'Opep et ses partenaires avaient décidé de réduire leur production et de procéder à une coupe de 7,7 millions b/j à partir du 1er août jusqu'à fin décembre 2020 avant de passer à 5,8 millions de barils par jour dès le début de 2021.
L'Opep+ a finalement décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes. 7,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier avant qu'elle ne passe à 7,05 millions b/j d'ici mars. Le Royaume wahhabite avait de son côté annoncé à l'issue de la 13e Réunion interministérielle Opep-non Opep qui s'est tenue le mois dernier par visioconférence qu'il réduirait sa production de 1 million de barils par jour. L'entrée en vigueur, depuis le 1er février, de la baisse unilatérale de 1 million b/j de la production saoudienne a donné un véritable coup de fouet aux cours de l'or noir. Par ailleurs, la Chambre des représentants et le Sénat américains ont approuvé le 21 décembre dernier un plan de relance de près de 900 milliards de dollars pour fournir à la population et aux entreprises américaines de nouvelles aides face à l'impact de la crise du coronavirus. Le 5 février 2020, le Sénat américain a adopté une motion budgétaire ouvrant la voie au futur plan d'aide à l'économie US de 1900 milliards de dollars voulu par le nouveau locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden. Il y a surtout toutes ces campagnes de vaccination massives qui entretiennent l'espoir de voir enfin le Covid-19 vaincu, une condition sine qua non pour faire redémarrer l'économie mondiale et booster la consommation d'or noir. Tous ces facteurs ont donné un incontestable coup de fouet au prix du pétrole, qui n'étaient pas attendus à pareille fête en ce début d'année. Une bouffée d'oxygène pour l'Algérie. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré