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Le pétrole débute la semaine à près de 80 dollars

Le baril sur sa lancée

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, a clos la semaine qui s’est achevée le 10 janvier sur une hausse de 2,84 dollars.

Ce n’est pas un carton plein. Les cours de l’or noir ont cependant réussi malgré deux contreperformances à inscrire trois séances de hausse qui ont permis au Brent de la mer du Nord de gagner plus de 3 dollars par rapport à la clôture du 3 janvier et de se rapprocher de la barre des 80 dollars. Le WTI a également progressé de près de 3 dollars. Les choses ne sont pas présentées sous les meilleurs auspices. Le baril ayant débuté sa première séance hebdomadaire du mauvais pied. Les cours du pétrole ont, en effet, légèrement reculé le 6 janvier, minés par quelques prises de bénéfices après la hausse des prix de la semaine passée, ainsi que par la perspective d’une offre excédentaire en 2025. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a lâché 0,27% à 76,30 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a, quant à lui, abandonné 0,54% à 73,56 dollars. «Le marché a perdu son élan», a observé Robert Yawger, de Mizuho USA, selon qui le mouvement baissier a été causé par quelques prises de bénéfices de la part de spéculateurs. Après la hausse de la semaine passée, «ces personnes réalisent des bénéfices et s’en vont avec une belle somme d’argent dans leur poche», a ajouté l’analyste. Une partie des acteurs du marché s’est aussi ravisée, les cours étant toujours lestés par la perspective d’une offre trop abondante en 2025 par rapport à la demande, selon lui. L’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) «dispose encore d’une capacité de réserve de 5,8 millions de barils, et l’offre est toujours supérieure de près d’un million de barils par jour à la demande», a-t-il aussi fait remarquer. Les prix du pétrole se rattraperont le lendemain. Ils ont pris de l’élan mardi, poussés par des craintes sur l’approvisionnement depuis la Russie et l’Iran et par la relative accalmie du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord progressera de 0,98% à 77,05 dollars. Le West Texas Intermediate s’est octroyé 0,94% à 74,25 dollars. Quelles sont les causes de ce retour en grâce ? Signal à la hausse pour les prix du brut, «l’Arabie saoudite a augmenté ses prix de vente officiels à l’Asie plus que prévu hier (lundi dernier) pour le mois de février, ce qui pourrait servir d’indication d’une offre plus faible de la Russie et de l’Iran», ont relevé les analystes de DNB. Avant l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, «l’éventuelle introduction de nouvelles sanctions américaines contre la Russie» sur son secteur pétrolier par l’administration de Joe Biden contribue à soutenir les cours de l’or noir, a noté également Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
Le billet vert «s’est affaibli ces derniers temps, ce qui a incontestablement contribué à la hausse des prix du pétrole», a ajouté Stephen Schork, de Schork Group. L’embellie sera toutefois de courte durée. Les cours du pétrole se sont retournés mercredi, plombés par la publication du rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) qui a montré un affaiblissement de la demande, alors que le marché craint déjà une offre excédentaire. Le Brent perdra 1,16% à 76,16 dollars. Plus tôt dans la journée, il avait touché 77,89 dollars, un plus haut depuis mi-octobre 2024, avant de se retourner suite à la publication des chiffres de l’EIA. Le WTI lâchera 1,25% à 73,32 dollars. Le rapport de l’EIA a été «défavorable aux cours», a résumé John Kilduff, d’Again Capital. Les cours de l’or noir auront un sursaut d’orgueil jeudi, poussés par la vague de froid aux États-Unis, mais quelque peu contenus par l’état des stocks américains et une inflation chinoise inquiétante. Le Brent a gagné 1% à 76,92 dollars. Le WTI a augmenté de 0,82% à 73,92 dollars. Explications. Le marché a connu «un rebond après la chute (des prix) de la veille», a observé Kilduff, d’Again Capital. Les opérateurs «se concentrent sur la demande» de «combustibles de chauffage», alors qu’une vague de froid sévit aux États-Unis, fera remarquer l’analyste. Le pétrole achèvera la semaine le 10 janvier en apothéose. Le WTI augmentera de 3,58% à 76,57 dollars. Le Brent de la mer du Nord gagnera 3,69% à 79,76 dollars pour lorgner vers les 80 dollars. Les franchira-t-il ? On le saura aujourd’hui.

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