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Fer de lance du développement d’une industrie intégrée

La sous-traitance fait son salon

Quatre-vingt entreprises nationales prennent part à cette 6ème édition de 4 jours.

Augmenter la part du secteur industriel dans le PIB (produit intérieur brut) et le dynamiser, sont deux constantes des pouvoirs publics dans leur volonté de diversifier et de développer l'économie nationale. Un programme qui renforce l'importance de la tenue du Salon de la sous-traitance (Algest' 2021).
Cette 6e édition, qui se déroulera du 22 au 25 novembre 2021 au Palais des expositions de la Safex des Pins maritimes (Alger) est, en effet importante de par son organisation conjointe par le World Trade Center Algiers -Wtca et la Bourse algérienne de sous-traitance et partenariat - Bastp.
Ainsi, quatre jours durant, ce sont pas moins de 80 entreprises qui participeront à cet événement, très attendu par les professionnels. Ces chiffres englobent des opérateurs économiques, entre donneurs d'ordres et sous-traitants. La composition de l'ensemble de ces exposants est révélatrice du potentiel national de sous-traitance ainsi que de compétences et de savoir-faire dans des secteurs aussi divers que les industries mécaniques, métalliques, métallurgiques, électroniques ou activant dans le plastique, le caoutchouc et autres composites, mais également les pièces et composants automobiles et les services liés à l'industrie.
Algest' 2021 se tient à un moment important pour le développement de l'économie algérienne en général et celui de l'industrie en particulier, selon les conférenciers qui ont présenté ce Salon, hier matin à Alger, au siège du Wtca.
Ce moment, faut-il le souligner, découle des dernières orientations en matière de relance économique qui mettent en avant le secteur industriel comme élément «clé» déterminant la croissance économique.
Il faut savoir aussi que les politiques industrielles annoncées et inscrites dans les mécanismes incitatifs au développement, mettent l'accent sur l'importance vitale d'augmenter le niveau d'intégration de l'industrie algérienne, afin d'arriver à une «production nationale compétitive» tant sur le marché national qu'international pour asseoir une dynamique à l'export. Il a été annoncé, par le représentant de Naftal, que pas moins de 29 produits attendent leur prochaine intégration, en se soustrayant de leur importation. Ce qu'il faut en déduire, est que la sous-traitance industrielle constitue un maillon incontournable dans cette compétitivité, par l'optimisation des chaînes de valeur intra et intersectorielles. Le P-DG de la Snvi n'avait-il pas déclaré, lors d'un récent salon similaire, que l'entreprise qu'il pilote avait «atteint un taux d'intégration de 85% pour certains types de véhicules. Et d'ajouter que «nous arrivons à produire cinq millions de pièces par an», bel exemple d'intégration! Ce qui a fait aussi dire au ministre de l'Industrie, en 2018: «On peut fabriquer beaucoup de produits, mais nous avons encore des difficultés à relier les opérateurs de la sous-traitance et les fabricants». Voilà donc un chapitre tout indiqué pour oeuvrer à un rapprochement entre-eux. Au-delà des secteurs traditionnels, porteurs de sous-traitance, comme les industries manufacturières, les années 2021-2022 seront marquées par l'émergence d'acteurs majeurs pour le développement industriel national intégré. On peut citer les secteurs de l'énergie, en particulier les énergies renouvelables (ENR), l'aéronautique et le transport d'une part et aussi l'introduction des nouvelles technologies issues du développement du numérique et de l'intelligence artificielle, d'autre part relève-t-on dans une note d'Algest, présentant le Salon qui estime que «la sous-traitance industrielle est le fer de lance du développement de l'industrie nationale intégrée». 

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