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Pour le 2e trimestre de l’année en cours

La croissance économique a atteint 6,4%

Globalement, pour le seul 2e trimestre de l’année en cours, le PIB a bondi de 27,3%. Dans la même période de l’année 2020, il a été enregistré une baisse de 17%.

Les hydrocarbures, à la faveur d'un marché international haussier, mais également le Btph, l'industrie et les services marchands ont contribué à booster la croissance économique à 6,4% au deuxième trimestre de l'année en cours. Cette performance calculée en rapport à l'année précédente à la même période, confirme la reprise post-Covid et installe l'économie du pays dans une perspective positive sur les autres indices macroéconomiques.
L'Office national des statistiques qui a rendu publics les chiffres de la croissance, souligne dans son rapport son caractère «soutenu» et révèle que l'on n'est pas dans une situation d'un «secteur-locomotive» qui tire vers le haut, mais un ensemble de bons chiffres, plaidant en faveur de la soutenabilité de cette croissance.
Et pour cause, si la bonne forme du secteur des hydrocarbures était attendu avec ses 11%, la performance de l'industrie qui a réalisé une croissance de 9,3% était moins évidente. Mais les chiffres de l'ONS attestent de sa contribution au bond économique post-Covid. La plus belle remontée est le fait du Btph, y compris les services et travaux publics pétroliers (Stpp,) qui totalise une progression de 13,7%. Quant aux services marchands, dont on douterait d'une bonne tenue, en raison de la baisse du pouvoir d'achat des Algériens, ils ont réalisé une croissance de 10,2%. Cette prouesse économique est certes, à relativiser, en ce sens qu'elle intervient après une année 2020 où toutes les activités étaient à l'arrêt ou fonctionnaient au ralenti. Mais il reste, néanmoins que la crainte d'un grain dans le moteur, qui aurait débouché sur une reprise timide, est totalement évacuée. Le rattrapage est donc en marche et l'économie nationale a toutes les chances de retrouver son niveau d'avant-Covid, assez rapidement. La solidité, même relative elle aussi, de l'économie nationale est d'ailleurs faite, puisque, à bien lire le rapport de l'ONS, la croissance allait être au rendez-vous avec ou sans les hydrocarbures.
En effet, on retient dans le document de l'Office national des statistiques que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a été de 6,1%. Une preuve, si besoin, de la stabilité de nombreux secteurs d'activité. Et lorsqu'on exclut l'agriculture du calcul du PIB, la croissance s'affiche en hausse avec 7,5% durant le second trimestre 2021. Cela revient à noter une performance médiocre de l'agriculture dont la raison est à chercher dans la sécheresse qui a sévi au deuxième trimestre de l'année en cours. Globalement, pour le seul 2e trimestre de l'année en cours, le PIB a bondi de 27,3%. Dans la même période de l'année 2020, il a été enregistré une baisse de 17%.
En net, le déficit est comblé, avec en prime une progression de 10,3%. L'ONS constate dans son document une évolution du niveau général des prix de 19,6% conjuguée à une croissance positive en volume de 6,4%.Ce qui explique ces chiffres, pour le moins positifs, l'Office fait ressortir une augmentation du volume des exportations de biens et services de 10,2%. Ceci a induit une hausse de la demande finale totale a 5,9%. Autre facteur qui a tiré la croissance est la consommation finale des ménages, qui a affiché une croissance que l'ONS
qualifie de «remarquable» de 7,1%. 

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