La BAD soutient le projet

Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) Nigeria-Algérie-Europe vient de décrocher l'aval financier de la Banque Africaine de Développement (BAD). L'annonce a été faite par le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, qui animait une conférence de presse au Centre international des congrès de Charm el Cheikh, en Égypte. L'information qui a été rapportée par l'APS a, également mis en évidence la valorisation par le patron de la banque africaine, des «efforts déployés par l'Algérie pour soutenir le développement en Afrique,... Et pour son engagement pour le développement du continent». Aussi, l'engagement de l'Algérie en faveur des questions liées au développement économique et social du continent noir, a été salué par le président de la BAD. Ce dernier a valorisé la contribution annoncée de l'État algérien de concourir, à hauteur de 1 milliard de dollars, au financement aux projets de développement des pays africains. Pour Akinwumi Adesina, il s'agit d'une contribution précieuse à la reconstruction du Fonds africain de développement, qui place l'Algérie au rang de contributeur africain principal dans ce fonds. Le premier responsable de la BAD n'a pas tari d'éloges à l'égard de l'Algérie, dont le niveau de collaboration avec la banque a atteint des seuils importants depuis la création de cette institution africaine en 1964. «L'Algérie est un pays très important pour la BAD, et est l'un des actionnaires qui ont répondu présents dès la création de la Banque.», a-t-il soutenu, affirmant que l'Algérie soutient «tout ce qui concerne l'Afrique et l'intégration régionale». Ainsi, l'aval de la BAD au projet du Trans-SaharianGas-Pipeline (Tsgp), est en soi une bonne nouvelle qui, en plus de l'assentiment officiel des hautes autorités nigérianes dont le pays bénéficie de ce projet, peut se targuer des avancées notables enregistrées sur le terrain de sa concrétisation et des nombreux avantages dont il dispose. Ainsi donc, le projet peut compter, désormais, sur l'appui de cette importante institution financière, en plus d'autres organismes panafricains qui ont déjà béni le lancement de cette infrastructure gigantesque. C'est le cas de l'Union africaine UA qui a béni ce tracé porteur de valeur ajoutée pour le continent et son développement immédiat et à couts terme. Il convient de rappeler que le projet de gazoduc entre l'Algérie et le Nigeria ne date pas d'hier. En effet, à l'ordre du jour des accords de coopération entre les deux pays depuis 2009, ce projet d'infrastructure africaine gigantesque a été remis au goût du jour, grâce aux conséquences de la géopolitique du conflit russo-ukrainien. La flambée mondiale des prix à l'énergie et l'accroissement de la demande internationale en gaz a rendu indispensable le lancement d'un tel projet. Sans compter que le Tsgp est un exemple concret de la coopération inter-africaine, qui illustre la volonté d'une Algérie résolument tournée vers un approfondissement des partenariats économiques, commerciaux et technologiques avec l'Afrique.