L’état veut développer le secteur minier

De grandes mines d'argent pour lesquelles l'État accorde un intérêt particulier, dont la recherche scientifique, le but étant leur exploitation optimale, en plus de leur développement. C'est ce qu'a indiqué le directeur général de l'Office de recherches géologiques et minières, Yahia Azri. S'exprimant en marge d'une journée d'étude sur les potentialités minières en Algérie, organisée à la Faculté de géologie et de l'univers de l'université d'Oran 2 Mohamed Benahmed, il a affirmé que «l'État met l'accent, dans son programme de développement du secteur minier en Algérie, sur la recherche et l'exploration des ressources minières». Soulignant que «les résultats préliminaires des recherches menées dans le cadre du programme de travail de l'Office sont prometteurs», il a précisé «l'existence de quantités importantes de ressources minières dans plusieurs wilayas du pays». Ces recherches ont, selon le même responsable, été effectuées par 150 ingénieurs répartis sur 26 équipes relevant de l'Office de recherches géologiques. Dans le but de bien cerner la mission lui ayant été assignée, l'Office a mis en place un programme d'exploration lancé en 2021, ce dernier couvre
14 ressources minières, soit le lithium, l'or, soufre, fer, plomb, zinc et cuivre. Lui emboîtant le pas, le doyen, le docteur Abbès Sebbane a, lui aussi, souligné que «l'Algérie dispose de plusieurs ressources minières lui permettant de se positionner sur le marché mondial et de contribuer à la diversification et au développement de l'économie nationale». Insistant sur «l'importance de la multiplication des efforts d'exploration, de recherche et d'investissement pour exploiter les ressources découvertes», ledit doyen a affirmé que «l'Algérie accorde, ces dernières années, une attention particulière au développement de ses capacités minières, dans le cadre de sa nouvelle stratégie visant la réduction de la dépendance des exportations d'hydrocarbures». Cette richesse se traduit par la prospection des trois projets majeurs, en l'occurrence le minerai de fer de la mine de Ghar Djebilet dans la wilaya de Tindouf, celle du zinc et du plomb d'Oued Amizour, à Bejaïa, et les phosphates dans les wilayas de Tébessa et de Souk Ahras, en plus de plusieurs autres ressources minières en cours de développement à travers différentes régions du pays. Ce directeur a affirmé «l'engagement des universités dans les efforts nationaux pour le développement des ressources minières», citant «l'université d'Oran 2 Mohamed Benahmed, représentée par la Faculté de géologie et de l'univers; celle-ci a lancé plusieurs masters spécialisés, notamment dans les domaines des ressources minières et des matériaux terrestres». Soulignant l'étendue nationale de ces recherches, le docteur Benali Hanifi de l'Université Houari Boumediene des sciences et des technologies de Bab Ezzouar a indiqué que «ses recherches scientifiques, qui sont menées dans plusieurs wilayas du nord-ouest du pays, ont révélé l'existence de quantités importantes de ressources minières pouvant être exploitées après approfondissement des études en cours». Rappelant «le soutien de ce centre, rattaché à l'Agence spatiale algérienne, aux recherches menées par les étudiants et les chercheurs universitaires pour la valorisation des ressources minières», le directeur du Centre des technologies spatiales d'Arzew, Habib Mahi, a, pour sa part, indiqué que «le centre accueille, annuellement, un nombre important d'étudiants pour des stages, mettant à leur disposition les équipements matériels et techniques disponibles».