L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Economie de la connaissance

L’axe incontournable de la relance

«La prise en charge par l’état de la protection des brevets d’invention des jeunes Algériens et l’octroi de davantage d’incitations aux jeunes pour la création des start-up.»

Cheval de bataille et priorité absolue de la relance économique, la promotion de l'économie de la connaissance, qui devrait émerger à travers la création d'un large tissu de microentreprises, et start-up, s'impose comme un axe incontournable de la sortie de la dépendance des hydrocarbures. C'est dans cette optique, que le dernier Conseil des ministres, lui a accordé une importance capitale, et ce, dans l'objectif de mettre en place un écosystème favorable au développement de l'intelligence artificielle dans le milieu industriel. Une orientation qui vise à long terme à apporter des ouvertures de diversification de l'économie nationale, à travers l'exportation des services, et l'acquisition d'aptitudes et d'atouts crédibles pour pénétrer les marchés internationaux. C'est dans ce sillage, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu, lors du Conseil des ministres, à insister encore une fois sur l'importance de cet axe, exhortant les ministres de l'Industrie et du Commerce, ainsi que les ministres délégués chargés des Start-up et des Microentreprises de «préparer l'organisation, pour début 2022, d'un Salon international consacré à la présentation des expériences des microentreprises et l'échange d'expériences avec d'autres pays». Plus qu'un événement économique, l'organisation de ce salon contribuera à mettre en valeur les avancées remarquables de l'Algérie dans ce domaine, et surtout donnera plus de visibilité sur les portées et les perspectives d'opérateurs algériens, et leurs capacités à se hisser au niveau international. Dans ce sens, il faut dire qu'un large champ d'action s'ouvre à ces investisseurs, et aux jeunes qui voudraient tenter l'expérience. Hormis les multiples mesures de facilitations mises en place pour rendre plus fluide l'accès au financement et aux procédures administratives, l'investissement dans l'économie du savoir peut s'étendre à plusieurs domaines d'activité et touche à tout ce qui a trait au numérique et à l'informatique, autrement dit, à tous les secteurs concernés par les réformes économiques, qui demeurent dans le besoin accru de connaître une remise à niveau profonde, à travers la numérisation, pour prétendre lutter contre les fléaux qui rongent l'administration financière et fiscale, en l'occurrence la corruption et la bureaucratie, et atteindre un niveau de transparence et d'intégrité dans la gestion, à même de générer des automatismes et des réflexes réparateurs et producteurs de plus-value. Il est plus qu'évident, cependant, que l'accompagnement et le soutien de l'Etat, aux opérateurs demeurent plus que nécessaires, dans la mesure où ces derniers ont besoin de s'appuyer sur un socle juridique et sur la valorisation de leurs acquis, pour pouvoir persévérer et poursuivre le développement de leurs projets, jusqu' à confirmer leurs réussites, et s'imposer avec sérénité sur les marchés. Et cela sans parler des effets hautement positifs sur l'économie nationale, qu'engendrerait cet acheminement économique, dans la mesure ou les premières retombées s'expriment à travers l'essor des microentreprises dédiées à ce domaine et le volume de création d'emplois qui en découlera. C'est dans cet ordre d'idées que le président Tebboune est revenu sur l'importance de «la prise en charge, par l'état, de la protection des brevets d'invention des jeunes Algériens et l'octroi de davantage d'incitations aux jeunes pour la création des start-up et mettre en lumière leurs expériences réussies dans les médias». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours