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Création de joint-ventures et investissements étrangers

«L’Algérie garde toutes ses chances»

Au vu des atouts qu’elle possède, elle a toutes les chances d’attirer les investissements étrangers, a déclaré le président du Cnese, Rédha Tir.

La période post-Covid signera le retour de la reconstruction de l'économie mondiale. Elle offrira par conséquence une opportunité à l'Algérie de concrétiser son ambitieux plan de relance économique. La concurrence sera sans aucun doute dure, redoutable. Et il va falloir redoubler d'efforts, pour séduire les entreprises et les investisseurs en quête de «terres» et de marchés nouveaux et attrayants. Un séminaire ayant pour thème «la création de joint-ventures à la lumière de la suppression de la règle du 51/49%», a consacré, jeudi dernier, à ce sujet. Quel est l'état des lieux? Le dernier rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), paru la semaine dernière, fait état d'un recul sans précédent des investissements étrangers. Ce qui représente, une opportunité pour l'Algérie qui a toutes les chances d'attirer les investissements étrangers au vu des atouts qu'elle offre sur plusieurs plans, a estimé le président du Conseil économique, social et environnemental dans son intervention à l'occasion de la tenue de cette rencontre organisée au niveau de l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration (Eshra).
«L'Algérie a toutes les chances de rivaliser avec les autres pays qui ambitionnent d'attirer les grandes puissances économiques mondiales qui envisagent la délocalisation de leurs industries à la suite des problèmes qu'elles ont connus en raison de la pandémie de Covid-19», a souligné Réda Tir qui a mis en exergue les atouts que présente le pays, notamment sa position stratégique, la richesse de ses ressources humaines et naturelles et aussi son climat favorable. Les dispositifs juridiques, administratifs, fiscaux et d'engineering financier nécessaires pour accompagner efficacement les opérateurs économiques algériens et étrangers ont été les principaux centres d'intérêt de cet événement. Il faut noter que l'abrogation du 51/49% constituera un atout non négligeable à ce titre pour attirer de potentiels investisseurs et en vue de la réalisation d'éventuels partenariats. Qu'en pensent-ils? Le ministre conseiller à l'ambassade d'Allemagne, Andreas Fiedler, a qualifié la suppression de la règle du 51/49% de «signal» que les entrepreneurs allemands et étrangers attendaient depuis longtemps. L'Allemagne compte renforcer sa présence en Algérie dans le domaine de l'industrie pharmaceutique et mécanique, en plus du développement, durant les trois à cinq prochaines années, d'un grand projet dans l'hydrogène verte, pour le marché algérien et l'exportation vers l'Europe, dans un deuxième temps, a annoncé le haut fonctionnaire allemand. Cette mesure est un signal pour les investisseurs étrangers de la part de l'Algérie comme pour leur dire «venez en Algérie, c'est le moment», a indiqué le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (Cciaf), Michel Bisac. Il faut noter que des représentants d'ambassades, ont pris part à ce séminaire qui s'est tenu par visioconférence aux côtés d'experts, nationaux et étrangers. Les débats ont porté sur les entraves à l'investissement, dans le cadre des joint-ventures en particulier, la bureaucratie, mais aussi le système bancaire, le transfert des dividendes, de la facturation et du taux de change. Les exportateurs algériens ont, à ce propos, évoqué les lenteurs bureaucratiques auxquelles ils font face. Ils ont pointé du doigt la Banque d'Algérie.

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