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Face aux tensions gazières mondiales

L'Algérie est un acteur stratégique

Dans l'approvisionnement en énergie, notre pays peut doubler ses capacités d'exportation de gaz à 80 milliards de mètres cubes gazeux 2025-2027, sous réserve de sept conditions.

Sous réserve de sept conditions, l'Algérie horizon 2025-2027, pourrait doubler les capacités d'exportations de gaz à environ 80 milliards de mètres cubes gazeux, actuellement entre 10/11% du marché européen, avec une part entre 20/25% de l'approvisionnement de l'Europe horizon 2025-2027. La première condition concerne l'amélioration de l'efficacité énergétique et une nouvelle politique des prix renvoyant au dossier de subventions.
La deuxième condition est relative à l'investissement à l'amont pour de nouvelles découvertes d'hydrocarbures traditionnels, tant en Algérie que dans d'autres contrées du monde. «Sonatrach ayant une expérience internationale, mais pouvant découvrir des gisements non rentables financièrement devant éviter les effets d'annonces avant de déterminer la réelle rentabilité. La troisième condition, est liée au développement des énergies renouvelables (actuellement dérisoire, moins de 1% de la consommation globale) devant combiner le thermique et le photovoltaïque, le coût de production mondial a diminué de plus de 50% et il le sera plus à l'avenir où, avec plus de 3000 heures d'ensoleillement par an, l'Algérie a tout ce qu'il faut pour développer l'utilisation de l'énergie solaire. La quatrième condition, selon la déclaration de plusieurs ministres de l'Énergie entre 2013-2020, l'Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 à des fins pacifiques, pour faire face à une demande d'électricité galopante. La cinquième condition est le développement du pétrole/gaz de schiste, selon les études américaines, l'Algérie possédant le troisième réservoir mondial, d'environ 19500 milliards de mètres cubes gazeux, mais qui nécessite, outre un consensus social interne, de lourds investissements, la maîtrise des nouvelles technologies qui protègent l'environnement et des partenariats avec des firmes de renom. La sixième condition, consiste en la redynamisation du projet Galst, Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie, qui devait être mis en service en 2012 d'une capacité de /8 milliards de mètres cubes gazeux. Espérons que la visite du Premier ministre italien relancera ce projet. La septième condition est l'accélération de la réalisation du gazoduc Nigeria-Europe via l'Algérie d'une capacité de plus de 33 milliards de mètres cuves gazeux, mais nécessitant selon les études européennes de 2019 environ 20 milliards de dollars et nécessitant l'accord de l'Europe principal client. Cependant, l'avenir appartient à l'hydrogène comme énergie du futur 2030-2040 En conclusion, la future stratégie énergétique affecte les recompositions politiques à l'intérieur des États comme à l'échelle des espaces régionaux. Pour l'Algérie, s'impose une stratégie d'adaptation par une nouvelle politique énergétique de l'Algérie, qui doit être définie par le Conseil national de l ‘énergie, réactivé récemment par le président de la République et placé sous son autorité (voire sous la direction du professeur Mebtoul le premier dossier audit de Sonatrach entre 1974-1976, assisté des cadres dirigeants de Sonatrach et d'experts- 1976 - l'audit sur le prix des carburants dans un environnement concurrentiel assisté des cadres de Sonatrach, d'experts, du bureau d'Études Ernst & Young 2006/2007 ministère Energie, le dossier pétrole et gaz de schiste «risques et opportunités» pour le gouvernement 2015, assisté de 20 experts). Il faut être réaliste du fait du désinvestissement, de la baisse de la production en volume physique, et de la forte consommation intérieure presque équivalente aux exportations tant pour le pétrole que le gaz, à court terme, l'Algérie pourrait augmenter, éventuellement, à travers le Transmed via l'Italie, 33 milliards de mètres cubes gazeux, fonctionnant en sous-capacités, à une capacité maximale entre 3/4 milliards de mètres cubes gazeux, le Medgaz via l'Espagne, la capacité ayant été portée de 8 milliards de mètres cubes gazeux à 10,5 depuis février 2022. L'Algérie a toujours honoré ses engagements internationaux et respecté les clauses des contrats. La révision des prix du gaz n'est pas propre à l'Algérie où du fait de la conjoncture actuelle les prix ont plus que doublé, étant prévue selon les contrats des clauses de révision à des périodes définies.

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