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La numérisation en marche

L’administration fiscale fait sa mue

Des indicateurs précis permettront l’évaluation des performances de chaque cadre dirigeant.

Poursuivant la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion et de fonctionnement des organismes financiers sur la base de l'obligation de résultat et de performance, le secteur des finances entre dans une phase de réforme cruciale.
C'est du moins ce qui ressort du communiqué de clôture de la conférence annuelle des cadres dirigeants de l'administration fiscale, indiquant que le ministre, Laaziz Faïd a précisé que «les ateliers, organisés dans le cadre de cette conférence annuelle, ont permis de dégager des indicateurs de performance qui joueront un rôle crucial dans le suivi des réalisations de chaque axe d'intervention.Ils permettront également d'évaluer l'efficacité des mesures mises en place et d'apporter les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés». Une orientation qui intervient dans une conjoncture économique caractérisée par l'émergence d'une nouvelle dynamique dûment appuyée par des résultats plus que prometteurs. À ce titre, l'identification des éléments accélérateurs de la mise en oeuvre des nouveaux paradigmes de gestion, est en soi une avancée remarquable. Autrement dit, la performance et l'efficacité exigées des institutions financières reflètent un besoin éminent d'adapter l'administration aux exigences du développement économique. En ce sens, ou les avancées enregistrées, notamment dans des secteurs stratégiques tels que celui des exportations hors hydrocarbures, l'investissement industriel, et le commerce extérieur, se trouvent dans le besoin de connaître des répercussions et un ancrage visible dans l'économie nationale. C'est dans cette optique que les indicateurs révélés par ces séances de concertation, prennent une importance capitale dans l'établissement des feuilles de routes axées sur un ordre de priorité. Ce dernier s'articule sur l'aboutissement aux équilibres financiers qui serviront à porter la nouvelle vision économique, et renforcer les programmes de développement. À ce titre, le ministre a tenu à indiquer qu' «a l'issue des travaux de ces ateliers, des indicateurs de performance ont été arrêtés suivant les orientations stratégiques de la Direction générale des impôts répondant à un objectif principal qui est la mobilisation des recettes fiscales ordinaires permettant de couvrir à terme les dépenses de fonctionnement». Un objectif qui véhicule l'importance que confère l'État à développer les vecteurs inhérents à la fiscalité ordinaire, pour en faire, à moyen terme, l'ossature de la gestion économique, et sa principale source de revenus. C'est ce qui définit l'objectif même de la transition économique. À ce titre, ces nouvelles mesures contribueront à baliser les voies définies pour maintenir les réformes engagées sur les axes centraux dictés par les besoins de la diversification de l'économie nationale. Pour ce faire, il va sans dire que le passage à de nouveaux mécanismes de gestion et de contrôle, s'impose à plus d‘un titre.
Partant du principe que l'usage de mêmes pratiques conduit aux mêmes résultats, il est indéniable que le fonctionnement des organismes financiers aussi importants que l'administration fiscale, entre autres, devrait connaître une restructuration proportionnelle à l'importance des objectifs fixés. C'est dans ces termes que Laaziz Faïd a précisé que «ces indicateurs permettront l'évaluation des performances de chaque cadre dirigeant suivant les actions planifiées de manière à assurer un meilleur service public et à accroître les ressources de l'État dans une démarche de bonne gouvernance».

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