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Le Brent termine la semaine à plus de 76 dollars

Et de 5 pour le baril!

Les cours du brut de la mer du Nord ont aligné une cinquième semaine de hausse consécutive.

Le pétrole monte, monte...Où s'arrêterat-il? Les pronostics vont bon train. On annonce même le retour d'un baril à 100 dollars. Ce qui était de l'ordre d'une vue de l'esprit il n'y a pas si longtemps que cela. Ce niveau n'est certes, pas à portée de main, il sera probablement difficile à atteindre. Ce qui peut être, cependant, avancé sans de gros risques de se tromper c'est que le baril n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin. Il faut reconnaître en effet, qu'il demeure sur une courbe ascendante depuis plus d'un mois. Les cours du brut de la mer du Nord ont aligné une cinquième semaine de hausse consécutive pour clore la semaine qui s'est achevée le 25 juin à plus de 76 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 76,18 dollars à Londres, soit une hausse de 62 cents par rapport à la clôture du 24 juin. A New York, le baril de WTI pour le même mois a pris 75 cents, pour afficher 74,05 dollars. Il s'agit des plus hauts à la clôture pour les deux contrats de référence depuis octobre 2018 et de leur cinquième hausse hebdomadaire consécutive. «Le sentiment et la dynamique des prix restent extrêmement positifs», note Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. Plusieurs indicateurs permettent d'affirmer qu'ils continueront d'accentuer leurs gains. Ce scénario haussier est, en effet, entretenu par un facteur déterminant: La hausse de la demande mondiale. Il faut rappeler, en effet, que le rebond mondial de la demande de brut est désormais attendu à 6 millions de barils par jour cette année, une révision à la hausse de 0,1 mb/j par rapport au mois dernier, avait indiqué l'Organisation des pays producteurs de pétrole dans son rapport mensuel du mois d'avril. Des prévisions confortées par l'AIE. Les fondamentaux du marché pétrolier sont désormais «plus solides», avait estimé, le 14 avril dernier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a revu à la hausse ses prévisions de la demande pour 2021. «Les fondamentaux semblent décidément plus solides», un an après la chute du marché pétrolier, en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, avait souligné le bras armé énergétique des pays de l'Ocde dans son rapport mensuel, tout en annonçant une hausse de 230 000 barils par jour de demande mondiale pour cette année. Le marché reste aussi à l'écoute des échos qui parviennent de Vienne concernant le nucléaire iranien. Les négociations s'annoncent difficiles et l'éventualité d'une levée de l'embargo américain sur le pétrole iranien semble s'éloigner depuis l'élection présidentielle en Iran qui a vu la victoire du conservateur Ebrahim Raïssi. Un événement susceptible d'exacerber la crise irano-américaine, voire de compromettre le retour des millions de barils de pétrole iranien sur le marché. D'autant plus que les négociations entre les deux parties donnent l'impression de patiner.
Les Etats-Unis ont indiqué le 23 mai dernier, n'avoir pas encore vu de signes concrets d'une volonté de Téhéran de «faire le nécessaire» pour se conformer à l'accord international sur le nucléaire iranien et permettre ainsi la levée de certaines sanctions américaines. «La question à laquelle nous n'avons pas encore de réponse est de savoir si l'Iran, en fin de compte, est prêt à faire le nécessaire pour se conformer de nouveau à l'accord», avait souligné le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, sur la chaîne de télévision CNN. Qu'en est-il actuellement? les pourparlers n'ont pas encore permis de rapprocher les positions, a déclaré le 24 juin un responsable du département d'Etat.
Le marché est aussi focalisé sur un autre événement: le sommet de l'Opep+ qui se tiendra le 1er juillet. Les 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés se réuniront pour décider de leurs niveaux de production à compter du mois d'août et potentiellement au-delà. Les «23» avaient, au terme d'une réunion qui s'est tenue le 1er juin, décidé de maintenir inchangée leur stratégie de production: 350 000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin, puis 441.000 barils en juillet. «Il va sans dire que l'issue de cette réunion donnera le ton aux prix du pétrole pour les mois d'été» indique Stephen Brennock, de PVM. Gageons qu'ils resteront sur leur dynamique...

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