L'Expression

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Les produits du terroir autorisés à l'exportation

Dioul, fric, mermez...

Peuvent y prétendre les types de pâtes alimentaires dont la matière première n'est pas subventionnée par l'Etat.

Les nouvelles se succèdent sur le front des exportations. On y souffle le chaud et le froid. Entre les lenteurs bureaucratiques qui mettent un frein à la mise en place d'un nouveau modèle de croissance qui doit réduire l'addiction à l'or noir et des échos encourageants qui font état d'un bond notoire des exportations hors hydrocarbures qui devraient atteindre les quatre milliards de dollars d'ici la fin de l'année. C'est certes, en deçà du seuil des 5 milliards de dollars fixés par le président de la République il faut cependant, souligner que cela représenterait une performance qualifiée d'historique. Le secteur du commerce concerné au premier plan s'emploie à mettre en place les fondements susceptibles de booster les exportations hors hydrocarbures pour répondre à ce challenge assigné par Abdelmadjid Tebboune. Le département de Kamel Rezig vient, en effet, d'autoriser les exportateurs et les opérateurs économiques d'exporter les produits de terroir, tels que le fric, dioul, mermez et différents types de pâtes alimentaires. A condition, toutefois, que la matière première utilisée ne soit pas subventionnée par l'Etat. Ces autorisations ont été décidées par le groupe technique, avec «un souci total de respecter la condition relative à ce que les produits destinés à l'exportation ne reçoivent aucun remboursement du budget de l'Etat, indique un communiqué rendu public le 19 juin par le ministère du Commerce qui précise qu'il a été autorisé l'exportation des produits du terroir, comme le fric, dioul et mermez, et ce, conformément aux tarifs douaniers fixés. Il a été également autorisé d'exporter. Les produits agro-alimentaires dérivés ou ceux dont les matières premières subventionnées entrent dans la composition, comme les différents types de pâtes alimentaires, le couscous, la semoule et la farine, peuvent également partir à la conquête des marchés étrangers. Deux conditions ont cependant été imposées aux exportateurs. Ils doivent prouver que la matière première utilisée dans la production des produits destinés à l'exportation, a été importée par lui ou qu'elle provienne de la production nationale. La seconde clause stipule que cette matière première ne doit aucunement perturber l'approvisionnement du marché national. Les opérateurs économiques activant dans ce domaine seront, à cet effet, soumis à un engagement visé par les services de commerce de wilayas et les services des douanes. Il faut rappeler que dans le cadre du développement des exportations hors hydrocarbures, il avait été procédé, l'année dernière, à la composition d'un Comité interministériel chargé de préconiser une méthode pour la réalisation de 5 milliards de dollars d'exportations et d'élaborer un projet de loi portant création de zones frontalières de libre-échange commercial. Sur le terrain, il semblerait que l'on se démène pour atteindre cette cible. Plus de 15 produits exportables, ont été recensés avait indiqué, le 20 février 2020, Aïssa Bekkai, ministre délégué auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur qui avait mis en exergue une série de mesures pour accompagner les opérateurs économiques et accroître le volume des exportations. L'huile d'olive et le ciment figurent parmi ces produits éligibles à la vente à l'étranger. Plusieurs mesures ont été prises pour soutenir l'exportation en parallèle avec d'autres secteurs concernés par l'opération d'exportation, à l'instar des services diplomatiques et des Conseils d'affaires communs. Autant de jalons posés qui indiquent que cela frétille, vraisemblablement, pour rompre avec la rente pétrolière.

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