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Il met le doigt sur la plaie du complexe d’El Hadjar

Ahmed Zeghdar bouscule les sidérurgistes

Le recours à une nouvelle ingénierie financière, pour renforcer la compétitivité du complexe Sider El Hadjar, est devenu plus qu’une nécessité.

Rescapé d'une longue série de perturbation de la production, de pannes et d'arrêts chroniques dus en même temps à une gestion conflictuelle et aux différents contentieux engendrés par des partenariats qui n'ont pas atteint les objectifs fixés, le complexe sidérurgique d'El Hadjar demeure, néanmoins, l'un des fleurons de l'industrie nationale et un maillon fort pour la relance économique. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, n'a pas manqué, lors de sa visite dans la wilaya de Annaba, de mettre le doigt sur la profonde problématique de ce complexe, précisant que «le recours à une nouvelle ingénierie financière, pour renforcer la compétitivité du complexe Sider El Hadjar, est devenu plus qu'une nécessité. Cette nouvelle approche permettra de relancer l'activité sidérurgique du complexe et de contribuer réellement à l'avancée de l'économie nationale et à l'amélioration des indicateurs de croissance économique». Il faut dire que devant les capacités de ce complexe à impacter l'économie nationale, la stratégie des anciennes gouvernances s'est perdue dans la résolution des problèmes, au détriment de l'optimisation du potentiel immense que renferme le complexe d'El Hadjar. Résultat des courses, sa rentabilité fut sacrifiée sur l'autel des différents conflits qui l'ont affecté, accusant des retards coûteux en matière d'exploitation et de développement. Pour le ministre de l'Industrie, il est grand temps de remédier à cette situation, à travers une nouvelle approche de gestion, à même de favoriser son essor et sa pérennité. C'est dans cette optique que Zeghdar a estimé que «relever le défi de la rentabilité économique dans ce complexe requiert, dans le cadre de la nouvelle approche, de réduire les coûts de production, de s'appuyer sur l'expertise et l'expérience des compétences existantes, en plus de promouvoir le partenariat avec les unités économiques de divers secteurs». Une orientation qui rejoint l'intérêt de l'Etat à renverser la vapeur, en se basant sur la valorisation des acquis et sur la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion, loin des sphères de la corruption et de la bureaucratie, qui ont réduit les activités économique et industrielle du pays en ne voyant que leurs intérêts. À ce sujet, il affirme que «les perspectives de la période post-pandémie de coronavirus promettent une relance économique et une demande croissante, sur les plans local et international, pour les produits sidérurgiques, qui représentent la base de toutes les industries». Autant dire que les atouts majeurs de ce complexe sont intacts et son impact sur l'économie nationale s'est largement révélé à travers sa contribution à la lutte contre la pandémie, où plus de 5 000 litres/jour d'oxygène ont été produits et livrés par El Hadjar au secteur de la santé. Une production qui est appelée à augmenter selon le ministre lequel rassure, en indiquant que «la production d'oxygène sera renforcée au complexe, dans le cadre des investissements prévus à la deuxième phase du Plan de croissance afin de répondre aux besoins en cette substance stratégique. C'est sur cette base que le ministre ambitionne de bâtir les nouveaux paradigmes de gestion et de production, dans le but d'atteindre des capacités de production de 1,3 million de tonnes de produits ferreux longs et plats. En ces termes, Zeghdar vise également à «renforcer les capacités du complexe, dans le domaine de la production d'oxygène et de l'approvisionnement en eau, et d'atteindre une autosuffisance dans ce domaine, en plus de développer ses capacités dans la fourniture d'énergie électrique».

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