ILS FONT LE BONHEUR DES INSTITUTS DE RECHERCHE ÉTRANGERS
De Vrais Ambassadeurs...
Ils sont des milliers de chercheurs algériens à travailler dans les centres de recherche étrangers, notamment américains et français. Pas moins de 2 000 brevets d'invention ont été déposés dans au moins 21 pays et concernent plusieurs domaines, allant des technologies de pointe à la médecine. Nous citerons ci-dessous quelques noms de ces scientifiques ayant marqué par leurs inventions la production scientifique universelle.
Belgacem Haba
L'homme aux 195 brevets d'invention
Chercheur de renommée mondiale, Haba est connu dans le domaine de l'électronique. Il est actuellement employé dans une grande compagnie américaine. Il a même décroché 195 brevets d'invention. Diplômé en physique de l'Université de Bab Ezzouar, il quitte l'Algérie pour poursuivre ses études aux Etats-Unis en 1980 où il obtient deux magisters en physique en plus d'un doctorat dans le domaine de l'énergie solaire. Vers la fin des années 1980, il travaille dans un centre de recherche appartenant à la firme IBM où il se spécialise dans le laser.
Il sera contacté, après un bref retour à Biskra, par le centre de recherche de la compagnie NEC, à Tokyo, au Japon où il y travaille pendant six ans dans le domaine des applications du laser en microélectronique. En 1997, il part aux Etats-Unis et intègre la société Rambus.
Il y participe à la mise au point des Playstation 2 et 3 pour tout ce qui concerne la partie Hardware.
Durant son passage par le Japon et les Etats-Unis, M.Belgacem Haba a obtenu des brevets d'invention touchant à différents aspects de l'électronique et particulièrement à la microélectronique.
Noureddine Melikechi
Curiosity c'est lui
Beaucoup ont entendu parler du robot Curiosity qui a atterri sur la planète Mars le 6 août 2012, mais plusieurs personnes ignorent qu'un Algérien est parmi l'équipe qui a pu réaliser cet exploit.
Il s'agit de Noureddine Melikechi, physicien atomique, chercheur à la Nasa.
Né en 1958 à Thénia, ce physicien a fait ses études en Algérie et en Angleterre. Il se retrouve actuellement aux Etats-Unis.
Il compte parmi les physiciens les plus en vue.
En 2003, il a obtenu le Smart Aworld parmi les quatre scientifiques du Middle East. Il a même eu les félicitations du Congrès des Etats-Unis.
Melikechi faisait partie du groupe de travail qui a lancé Curiosity.
Ce physicien a suscité l'intérêt du gouverneur de l'Etat de Delaware qui, pour le récompenser, l'a désigné ambassadeur symbolique de la planète Mars. Nourredine Melikechi est un exemple de la diaspora algérienne.
Kamel Sanhadji
Le «M.Sida» algérien
Kamel Sanhadji est né en 1954 à Alger. Il a fait ses études supérieures à Lyon où il exerce aux côtés de l'éminent professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine.
Professeur des universités depuis 2000, spécialiste du sida.
Distingué au grade de Chevalier dans l'Ordre national de mérite du ministère de la Santé (1999), fait Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur (2006) par le président Chirac.
Il a publié un livre intitulé Sida: armes bagages OPU 1996 et plus de 100 publications dans les revues scientifiques internationales.
Elias Zerhouni
Il a marqué la Santé américaine
Elias Zerhouni né le 12 avril 1951 à Nedroma en Algérie, est un médecin radiologue algéro-américain qui a été directeur des National Institutes of Health (NIH) de 2002 à 2008. Il dirige désormais Sanofi R&D qui est en phase de transformation sous l'égide de Christopher Viehbacher à la tête de Sanofi.
Il est diplômé de l'Université d'Alger. Discret et peu connu du public, le Dr Zerhouni a été l'un des acteurs les plus influents de la recherche médicale aux Etats-Unis, oeuvrant notamment pour accélérer l'application de la recherche fondamentale en traitements.
Il a reçu plusieurs distinctions de présidents américains.
Kamel-Youcef Toumi
L'as de la robotique
Le professeur Kamel-Youcef Toumi est chercheur dans les systèmes de commande et robotique au Massachusetts Institute, of Technology (USA). Il fut à l'origine de la création de petits modèles de poisson mesurant 30 centimètres et ne comportant que dix composants et un seul moteur, inclus au centre du corps, alors que le premier prototype mesurait 1,20 mètre.
Des poissons qui nagent en ondulant le corps, mais ils sont en plastique et ne s'alimentent que d'électricité.
Les robots sous-marins mis au point au MIT inaugurent sans doute une nouvelle famille de robots souples, inspirés de leurs homologues vivants, et capables de se glisser là où les robots sous-marins classiques ne peuvent s'aventurer.