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«Abbuh» de Salem Amrane

Un nouveau roman en langue Amazighe

Ecrivain bilingue, Salem Amrane écrit aussi bien en français qu'en tamazight. Il touche à plusieurs genres dont la poésie, la nouvelle, le roman...

Cette fois-ci, il revient sur la scène littéraire avec un roman en langue amazighe qui vient d'être mis sur les étals des librairies.
Le roman a été présenté lors du dernier Salon du livre qui s'est tenu dans la commune de Mechtras. Salem Amrane, qui habite juste à côté, à Assi Youcef, y a participé. «Abbuh», est le titre de ce nouveau livre de Salem Amrane, qui a pour rappel, collaboré dans la presse écrite pendant plusieurs années, plus particulièrement dans la rubrique culturelle où il a présenté de nombreux livres et couvert de nombreuses activités culturelles locales et régionales. Dans ce nouveau roman en langue amazighe, il est question du sort de Masi. Personnage central du roman. Ce dernier décide de mettre un terme à ses études non pas par choix mais par contrainte. Devant les difficultés de sa famille à survenir aux besoins primordiaux de la vie quotidienne, Masi n'a pas d'autres alternatives que d'opter pour une autre voie. Pour aider sa famille, il traverse la mer, se rend à Marseille. Non pas pour y travailler mais pour chercher...son père. Ce dernier, qu'il ne connait presque pas, les a abandonnés. Le triste sort de Masi fait qu'une fois à Marseille, il vivra un événement dramatique. Il frôlera même la mort. Zelgoum, sa bien-aimée, a été promise contre son gré à Ldjoudi, un affairiste qui a un pas en France et un autre au pays, juste après le drame vécu par Masi. Tout le monde pensait que Masi n'allait pas s'en sortir. C'est la soeur de Zelgoum qui fait la pluie et le beau temps dans la famille, qui a tout manigancé secrètement par téléphone avec Ldjoudi, non sans contrepartie. Revenu de loin, Masi doit tout reconstruire à nouveau dans sa vie. Il fait connaissance fortuitement avec Karen, une jeune Française qui lui remonte le moral et qui s'intéresse à son histoire et à son enfance. Salem Amrane, au-delà de la trame générale de son roman, réussit à aborder plusieurs sujets dont certains sont d'une actualité brûlante, comme l'émigration, la recherche du père, l'amour, la femme kabyle, la déception et autres sujets.
Le lecteur sera confronté tout au long du roman au suspense auquel fera face Masi qui ne sait pas s'il va retrouver son père.
L'énigme est aussi liée au fait de savoir si Masi restera aussi, comme son père et son grand-père à l'étranger? Epousera-t-il Karen? Zelgoum se mariera-t-elle vraiment avec Ldjoudi? Autant de question dont les réponses viennent au fil de la lecture du roman.
L'écrivain Salem Amrane naquit dans la commune d'Assi Youcef, près de Boghni en 1966. Il est professeur d'anglais au collège depuis plus de trente ans. Il a publié son premier livre «Ne tirez pas sur les roses» en 2016.
En 2020, il a édité «Silence on achève bien les papillons» puis en tamazight, «Wissen amek» ainsi que «Tafat yesderghelyezri». «Demain, c'est déjà hier» a été publié en langue française. Salem Amrane est l'auteur d'une pièce de théâtre en langue amazighe, intitulée «Emmet ihi». En tant que poète, Salem Amrane a participé à des dizaines de festivals et a reçu de nombreux prix. Il a été lauréat du Prix d'encouragement et du prix spécial Tahar-Djaout aux poésiades de Béjaïa qu'organise l'association«La Soummam».
Il a reçu le prix Mouloud-Mammeri de coordination des associations amazighes pour son recueil de poésie «Tafat yedreghlen». Il a reçu des prix dans d'autres festivals, notamment à Ath Yanni, à Ghardaia, Tizi Ouzou...
En tant que dramaturge, il a reçu le prix Mohia d'argent en 2016 ainsi que le Prix du meilleur texte et le prix de la meilleure mise en scène au festival national du théâtre amazigh de Batna en 2017.

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