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«Nos Frangins» de Rachid Bouchareb

Prochainement dans nos salles

Après sa projection au Fica, le 5 et 6 décembre, le film qui représentera l'Algérie aux Oscars, fera une sortie au cinéma, le 11 décembre sur initiative de la boîte de distribution MD Ciné.

Apres «Indigènes» (2006), «Hors -la -loi» (2010), voila que Rachid Biouchareb récidive en signant la suite de ce dernier. Un film qui remue à nouveau la mémoire collective algéro-française pour secouer les consciences et pourquoi pas susciter le débat, entamer les démarches...Si Hors -la loi avait fait beaucoup parler de lui et même provoqué l'indignation et polémique parmi des gens de la droite allant jusqu'à manifester devant les marches du Palais du festival à Cannes, «Indigènes», qui avait valu un prix d'interprétation collectif à ses interprètes, avait, lui, permis de changer carrément la vie des anciens combattants étrangers en poussant les autorités à revaloriser leurs pensions. Aujourd'hui encore, Rachid Bouchareb revient avec un nouveau film choc qui dérange par sa thématique, mais qui fascine aussi tant par la thématique abordée et la manière avec, en sus un choix de casting de qualité.
Le film, qui sortira le 7 décembre en salles en France, sera également distribué en Algérie à la même période par la boîte de distribution MD Ciné. Rachid Bouchareb aborde avec acuité l'histoire d'une bavure policière qui s'est tenue dans les années 1980 en France, sur des Français d'origine maghrébine. Deux jeunes, deux destins brisés le soir même, bien que l'affaire du second met du temps avant d'être médiatisée. Dans un pays marqué par de vives protestations étudiantes contre la loi Vaquet qui visait à réformer l'université à l'époque, Malik Oussekine, est tué dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986 à Paris, tandis que Benyahia, jeune animateur de rue, est tué lui aussi à Pantin d'une balle dans la poitrine par un inspecteur de police ivre...Malik Oussekine est emporté bêtement par cette nuit meurtrière alors qu'il se trouvait juste au mauvais moment au mauvais endroit, lui qui venait de sortir d'un club de jazz.. «Dès le lendemain du décès, le samedi matin, les étudiants sont reçus au ministère de l'Intérieur et organisent une marche silencieuse, tandis que le ministre délégué Alain Devaquet présente sa démission. Deux jours après, le projet de loi Devaquet est retiré. Quatre jours après, le mercredi 10 décembre, d'autres marches silencieuses ont lieu partout en France, les syndicats de salariés appelant à s'y rendre et amenant leurs services d'ordre. Deux des trois policiers qui ont frappé mortellement Malik Oussekine sont ensuite jugés et condamnés, mais sans peine de prison ferme, et sanctionnés professionnellement» nous apprend -on sur Wikipédia. «Nos frangins» qui sera projeté en avant-remière, à la salle Ibn Zeydoun, la semaine prochaine, dans le cadre de la tenue du festival international du cinéma d'Alger, dédié au film engagé,ne manquera pas,assurément,de susciter le débat et de remuer incontestablement de vives émotions dans la salle. Ce sera certainement le cas en France.
La force du film réside dans l'utilisation d'images d'archives qui participent, en appoint, par ces documents historiques vrais à donner un supplément de légitimité à cette oeuvre. «Nos frangins» qui avait été projeté cette année hors compétition en mai dernier au Festival de Cannes en recevant un accueil des plus chaleureux représentera, note-t-on l'Algérie aux Oscars. Il est bon à signaler que le scénario de «Nos frangins» est signé Rachid Bouchareb et l'écrivaine Kaouther Adimi. Le long métrage bénéficie d'une belle brochette d'acteurs dont Reda Kateb, Lyna Khoudri et Samir Gasmi. Gageons que le film fera sensation lors de sa diffusion au Fica, mais pas que! À noter que les trois comédiens seront présents à Alger le 09 décembre pour l'avant- première du film. Ils animeront en matinée une masterclass sur le métier de comédien, à partir de 9h30 au Palais de la culture Moufdi Zakaria. A noter que Nos «Frangins» sortira le 11 décembre au cinéma. Il sera diffusé grâce à MD Ciné, à la salle Ibn Zeydoun, la salle Cosmos, la salle Ibn Khaldoun, la salle Essahel de Cheraga, à la salle Ahmed Bey de Constatine et enfin au multiplexe Ciné Gold d'Oran. 

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