L'Expression

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Livre de Mohand Sadeg

Pour une politique de la jeunesse cohérente

Concernant l’animation dite éducative, l’auteur précise qu’il faudrait créer au niveau de chaque wilaya, un centre de documentation et d’animation pédagogique.

Mohand Sadeg a publié un livre en s'inspirant de sa très longue carrière de cadre dans le secteur de la jeunesse et des sports dans la wilaya de Tizi Ouzou où il vit et où il a travaillé pendant des décennies. L'ouvrage est intitulé «Pour une politique de la jeunesse cohérente et adaptée à ses préoccupations».
Cet ouvrage représente le résumé de toute l'expérience acquise par Mohand Sadeg au fil des longues années d'exercice sur le terrain, en sa qualité de responsable à la base au service de la jeunesse. «C'est aussi une proposition pour une nouvelle politique de la jeunesse que j'ai jugée en mon âme et conscience comme cohérente et adaptée à ses préoccupations, du moins, à cette époque, c'est-à-dire durant la décennie écoulée», souligne Mohand Sadeg. L'ouvrage de Mohand Sadeg se décline en trois grands chapitres.
D'abord, la situation du secteur puis la révision des missions de l'administration chargée de la jeunesse (c'est-à-dire du MJS) et enfin la réorganisation du secteur de l'animation éducative et des loisirs. «Ma vision des missions de ministère de la Jeunesse dans un pays comme le nôtre où plus de la moitié de sa population a moins de 50 ans, ce n'est pas de gérer le temps libre des jeunes c'est-à-dire s'occuper du football et de la musique.
Le sport, en général, est déjà organisé même s'il rencontre des difficultés, il a juste besoin d'une direction nationale conduite par un homme de loi et non par un technicien du secteur pour pouvoir et savoir stopper les dérives de certaines fédérations qui se permettent tout», souligne notre interlocuteur.
Ce dernier rappelle qu'on avait même entendu des hommes politiques accuser le ministère de ne pas être à la hauteur de sa mission, suite à une défaite de l'Équipe nationale de football: «c'est aberrant». Quant à l'animation dite éducative, ou ce qu'on appelle le secteur de la jeunesse, Mohand Sadeg précise que dans cette politique, il faudrait créer, au niveau de chaque wilaya, un centre de documentation et d'animation pédagogique (Cdap). Celui-ci aura pour mission: la formation de l'encadrement des associations de jeunesse, produire et mettre à leur disposition la documentation nécessaire aussi bien à leur gestion qu'à l'organisation de leurs activités: des fiches techniques et de la documentation conformément à la réglementation en vigueur, etc. Quant à la mission proprement dite du ministère qui ne doit pas être un ministère de la Jeunesse et des Sports, mais simplement ministère de la Jeunesse, le sport n'est qu'un volet d'activités parmi d'autres, Mohand Sadeg plaide en faveur de la lutte contre la marginalisation et l'exclusion des jeunes. Selon notre interlocuteur, cette mission se traduira par la réalisation d'actions, d'activités d'éducation extrascolaire, l'insertion sociale et professionnelle des jeunes et leur promotion. «Nous en avons assez des harga de notre jeunesse, de la drogue et bien d'autres maux sociaux. J'ai même proposé le retour de l'appellation de la DJS de wilaya en DPJ (direction de la promotion de la jeunesse) période à laquelle des cadres de valeur (sans les citer) occupaient les postes-clés du ministère où on avait même créé une grande direction interministérielle de la coordination des activités de la jeunesse», ajoute Mohand Sadeg.
Ce dernier préconise, qu'au niveau de la wilaya, il y ait la mise en place d'un guichet unique d'insertion des jeunes, en l'occurrence le centre d'insertion qui dépendra du ministère de la Jeunesse comme le Cdap-centre de documentation et d'animation pédagogique). Mohand Sadeg a conclu la rédaction de son précieux ouvrage par cette phrase: «Même si, cette vision doit rester en son état (de proposition) nous oserons toujours avoir le sentiment du devoir accompli». Notre interlocuteur nous dit qu'il est convaincu que, si les propositions contenues dans son livre venaient à être prises en considération, notre jeunesse se porterait mieux. «Je ne peux parler de ce livre sans penser à notre grand Maitre et universitaire à Constantine Rafik Ferhati, (docteur en sociologie), professeur des Instituts nationaux supérieurs de formation des cadres de la jeunesse et des sports et président du réseau d'accompagnement de la jeunesse algérienne (Raja.) qui m'a rendu des hommages pour ma longue expérience au service de la jeunesse et pour la production de ce livre dès qu'il a pu en prendre connaissance», conclut Mohand Sadeg.

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