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Ouargla

Plaidoyer pour la création d'un festival local de musique diwane

Des participants à une rencontre sur la musique diwane, organisée par l'antenne de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (Ongebo) à Ouargla, à l'occasion de la célébration du Mois du patrimoine (18 avril- 18 mai), ont plaidé pour la création d'un festival local dédié à ce genre musical. Les intervenants, dont des adeptes de musique, enseignants universitaires et historiens ont, au cours de cette rencontre qu'a abritée le musée saharien à Ouargla, souligné l'importance de créer un festival local de musique diwane, dans le but de contribuer à la promotion de ce style musical, bien ancré dans le patrimoine ancestral de la région d'Ouargla. «Nous espérons que ce festival soit l'occasion d'un grand rassemblement de groupes de musique et artistes de diwane», a déclaré à l'APS, Toufik Fazzani, membre de l'association «Ness El-Wahat» (gens des Oasis) du «Benga». L'association s'est impliquée, depuis sa création en 2009, dans la préservation du patrimoine culturel et artistique d'Ouargla, notamment la musique diwane, en animant principalement des fêtes sociales, fêtes de mariage et autres, ainsi que des manifestations à caractère sportif et culturel, au niveau national, à l'instar du dernier festival de tindi à Annaba et le festival international de diwane à Béchar, en plus d'autres festivals et manifestations à Mascara, Naâma et Mécheria, a-t-il ajouté. La musique diwane contient des mélodies spécifiques et du «madih» dit «Bordj», des chants traitent plusieurs sujets de la vie humaine, mais aussi l'amour du prophète Mohamed(QsssL), accompagnée de jeux de «guembri», de Karkabou et des danses. Ouargla est l'une des plus anciennes régions du pays ayant connu la musique diwane ou la musique gnawie algérienne, pratiquée par des dizaines d'artistes versés dans ce style musical, a indiqué le président de la même association, Othmane Tafna. L'association Ness El-Wahat n'a ménagé aucun effort pour tenter de préserver la musique diwane, à travers la formation des nouvelles générations appelées à assurer la relève, d'où l'appel à la création d'un festival de la musique diwane à Ouargla, a-t-il souligné. De son côté, El-Hadi Dadene, enseignant intéressé par l'histoire du patrimoine d'Ouargla, a mis en exergue les racines de la musique diwane et son processus développement au fil des siècles en Algérie et dans la région sud-est du pays en particulier. Il a démontré, à travers son exposé sur la musique diwane et ses dimensions historiques, les caractéristiques de ce genre de musique, introduites au Maghreb par des populations d'origines subsahariennes, utilisé aussi comme rituel thérapeutique soufi. L'antenne de l'Ongebc à Ouargla a élaboré un programme riche et varié, à l'occasion de la célébration, placé cette année sous le signe «Protection du patrimoine immatériel et enjeux identitaires», a fait savoir Oum El-Kheir Benzahi, directrice de l'antenne chargée de la gestion du musée saharien. Il s'agit de diverses activités, dont des conférences, des représentations artistiques, des expositions d'artisanat traditionnel et d'art culinaire, a-t-elle précisé en signalant aussi le lancement d'un nouveau magazine (publication périodique). «L'Ongebc a lancé le premier numéro du magazine électronique «Wamadat-Methafia», comprenant un ensemble de rubriques sur les activités de l'Office et pour faire connaître au grand public le patrimoine local matériel et immatériel de la wilaya», a-t-elle ajouté.

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