L'Expression

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Idir Benaibouche, comédien, à L'Expression

«Les planches me manquent!»

Acteur mi-sérieux, mi-plaisantin, mais assez trublion dans l'âme, Idir, qui compte à son actif de nombreux rôles, que ce soit au cinéma, à la télé ou au 4ème art, évoque un peu avec nous, ici, son métier d'acteur...

Il sera prochainement à l'affiche d'un feuilleton télé qui s'intitule Mayna de Walid Bouchebbah (réalisateur de la comédie Bab Edechra, 2018, notamment). Mayna est un feuilleton produit par «Atyaf» et écrit par Lamia Kehli. Idir Benaibouche change de costume cette fois en campant un nouveau personnage aux côtés d'une pléthore d'acteurs. On citera entres autres, Sabrina Korichi, Mohamed Bouchaib, Anya Louanchi, Fodil Assoul...
Une production tournée à Timimoune, qui tranche avec la rigueur du feuilleton du Ramadhan Yemma dans lequel il jouait le rôle d'un agent de police taciturne. Acteur polymorphe, nous avons pu découvrir Idir Benaibouche au cinéma (El Wahrani, Zeus, Point zérto, En attendant les hirondelles...), à la télé, mais aussi sur les planches dans de délirants one man show. On ne compte plus le nombre de ses participations aussi bien au grand comme au petit écran. Ce trublion de l'image est un comédien de talent qui aspire à jouer et donner encore et encore plus de lui-même. Interrogé sur ses deux dernières productions, Idir Benaibouche, à savoir, «Yemma» et «Mayna», Idir nous confie: «Tout d'abord, je tiens à noter que la direction d'acteur dans le feuilleton Yemma était simple.

De Yemma à Mayna
Il y avait trop de pression dans le travail et même si j'avais trop de séquences, moi j'étais prêt. Je connaissais bien le réalisateur (Madih Belaïd, Ndlr) puisque j'avais déjà tourné avec lui dans El Khawa II et
Yemma I, je connaissais bien les mécanismes et les procédés qu'il utilise. J'anticipais parfois et on se comprenait rapidement. C'est la chose qui m'a permis d'avancer dans le feuilleton Yemma 2. Aussi, il faut noter que c'est un feuilleton grand public, je veux dire, qu'il ne faut pas trop philosopher dans les personnages. Personnellement, j'adore changer de peau et incarner à chaque fois un nouveau personnage. Je n'aime pas être typé». Et de faire remarquer à propos du feuilleton Mayna : Mayna c'est autre chose. C'est tout à fait un autre style de jeu. Avec le réalisateur c'était violent façon de parler. Car il y avait trop de plans séquences. Certaines duraient de cinq à six minutes. Il fallait assurer et le réalisateur c'est quelqu'un qui ne coupe pas les scènes. Il fallait souvent répéter. C'était difficile, mais bien. C'était vraiment enrichissant dans le processus de développement de mon jeu. Tourner avec Walid Bouchebah, c'était dur, c'était rock n'rol mais très satisfaisant dans le sens où c'était carrément une performance dans le jeu d'acteur.» Idir marque une petite pause et souligne un peu plus loin: «Je pense qu'aucun acteur ne pourrai dire un jour ‘' j'ai fait le meilleur rôle de ma vie‘', la seule satisfaction qu'on peut avoir, est qu'on a bien travaillé.»

De la complexité des rôles
À la question de savoir dans quel registre il se sent le mieux, à la télé ou au cinéma, le jeune artiste révèle: « En vrai je me sens mieux dans les longs métrages car la charge de travail est moindre que dans les feuilletons télé où l'on tourne jusqu'à dix séquences par jour. Ça dépend des jours, mais dans les longs métrages c'est plutôt une, voire deux séquences maximum. On a plus de visions par rapport aux personnages.
Les personnages que je campe au cinéma sont beaucoup plus compliqués en général et j'adore ça. S'il n' y a pas de complication je ne m'amuse pas bien. Ce sont les rôles complexes qui m'intéressent le plus car cela me permet à chaque fois de développer ma perfor-mance de jeu en tant qu'acteur.»
Lorsqu'on évoque avec lui le monde des planches. Iidir Benaibouche répond tout de go: «Les planches ça me manque énormément! J'ai envie d y retourner avec des one man show et faire beaucoup de mise en scène, pourquoi pas, et surtout, apporter quelque chose de nouveau au théâtre. Si je reviens au théâtre, j'aimerai retourner avec de nouvelles choses, une nouvelle vision du 4eme art et pourquoi ne pas monter de grands spectacles.»
Soucieux du détail et amoureux chevronné de l'art de la scène et de l'actorat, Idir Benaibouche avoue toutefois aimer jouer partout, car tout constitue pour lui un challenge. Alors bon vent et souhaitons-lui encore plus de succès!

De Quoi j'me Mêle

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