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«La peau des nuits cubaines»

Le roman de Salim Bachi parait aujourd'hui

C'est aujourd'hui (jeudi 6 mai) que parait, en France, le nouveau roman de l'écrivain algérien Salim Bachi. Il s'agit du livre intitulé «La peau des nuits cubaines», qui devait paraitre initialement en avril 2020.

À cause de la pandémie de la Covid-19 qui a paralysé le monde du livre pendant près d'une année, la parution du nouveau roman de Salim Bachi a été reportée.
Le livre ne parait que quatorze mois plus tard donc. Salim Bachi continue de faire voyager ses lecteurs à travers le monde comme il ne cesse de le faire dans ses autres oeuvres. Après les romans, recueils de nouvelles et récits consacrés à son pays natal dont «Le chien d'Ulysse», «la Kahena», «Les douze contes de minuits»,
«Dieu, Allah, moi et les autres», Salim Bachi a convié ses lecteurs à des pérégrinations dans plusieurs pays du monde comme la France, les Etats- Unis, le Portugal, etc. Cette fois-ci, il nous emmène à Cuba. Et ce, à travers le personnage d'un cinéaste.

Errance captivante
Ce dernier est confronté à un manque d'inspiration. Il se rend à La Havane dans le but de réaliser un film:
«Artiste subversif, amoureux des bas-fonds, il y rencontre Chaytan, un Iranien réfugié politique qui tient un restaurant et vit une relation passionnelle avec une Cubaine, Laura».
Ce dernier, résume-t-on, connaît tous les coins mal famés de l'île et lui servira de guide infernal le temps de son séjour: «Devant la caméra du cinéaste défilent nuit après nuit, de La Havane à Cienfuegos, des prostituées et leurs souteneurs, ainsi que des marginaux de toutes sortes, comme ce jeune couple d'Iraniens, opposants au régime des mollahs, exilés sur une île dont ils ne parlent pas la langue et dont la violence les engloutira».
La description, faite par Salim Bachi, de cette errance nocturne dans la cité tropicale est captivante comme un film noir, précise l'éditeur en ajoutant qu'au fil des rencontres sensuelles avec des jineteras, de dérives alcoolisées dans des lieux interlopes, ponctuées de dialogues avec Chaytan, dont la figure se révélera diabolique, le cinéaste se laisse envoûter par cet univers aux allures de cauchemar,
jusqu'à la fin tragique de son séjour dans la «capitale des douleurs».

Un écrivain des plus primés
Salim Bachi, originaire de la ville d'Annaba, dans l'Est algérien, est l'un des écrivains algériens francophones les plus primés et le romancier qui a le plus été salué par la critique parmi ceux de sa génération. Il est né en 1971.
«Le chien d'Ulysse», son premier roman paru en 2001 aux éditions Gallimard connait un grand succès avec, notamment l'obtention du prix Goncourt du premier roman après avoir été nominé pour le Goncourt. Son deuxième roman intitulé «La Kahena» a également été couronné d'un retentissement remarquable.
Paru en 2004, ce roman a obtenu le prix Tropiques. Salim Bachi est auteur de dix romans dont «Tuez-les tous», inspiré des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Il a aussi publié d'autres romans comme
«Amour et aventures de Sindbad le marin», «Le silence de Mahomet», «Moi, Khaled Kelkal», «Le dernier été d'un jeune homme», «Un jeune homme en colère», «Le Consul», etc. Salim Bachi est, en outre, l'auteur de plusieurs récits dont «Dieu, Allah, moi et les autres» qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai. Ses romans «Le chien d'Ulysse»,
«La Kahena» et son recueil de nouvelles «Les douze contes de minuit» ont été réédités en Algérie par la maison d'édition Barzakh.

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