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Festival Cinémas du Sud 2023

L'Algérie présente

L'institut Lumière de Lyon (France) accueille du 05 au 08 avril 2023 la 23 eme édition de ce festival qui se veut une véritable «plongée dans le cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient d'aujourd'hui»...

Comme l'indiquent ses organisateurs, ce festival «offre une vision plurielle de ces pays aux histoires et aux destins différents». Cette 23ème édition se penche plus particulièrement sur la jeunesse et les femmes et ce, avec un zoom sur la jeune création cinématographique saoudienne. Ce sera le cas à la soirée d'ouverture de cette 23e édition qui se déroulera en partenariat avec la Saudi Film Commission (La Commission du film d'Arabie saoudite).
Une véritable exploration de ce cinéma en pleine effervescence qui, depuis 2021, organise son propre rendez-vous cinématographique à l'échelle mondiale, le festival international du film de la mer Rouge à Djeddah. Sera projeté le court-métrage Dunya's Day du jeune Raed Alsemari, Prix du meilleur court métrage au festival de Sundance 2019 et première oeuvre diffusée après la levée de l'interdiction du cinéma en Arabie saoudite en 2018. Il précédera Scales, premier long-métrage de la cinéaste Shahad Ameen, prix de Vérone du film le plus innovant au festival du film de Venise 2019. Notons que l' Algérie prendra part à ce festival,notamment avec le long métrage «La vie d'après» du cinéaste Anis Djaâd, Prix de la critique africaine au festival international du film d'Amiens 2022. Ce long métrage socio-dramatique dessine un autre portrait de femme, mettant en avant la condition féminine et la jeunesse désoeuvrée, qui, aspirant à un avenir meilleur, n'ont d'autres choix que de fuir.
Un film juste et émouvant.

«La dernière reine» en avant-première
L'Algérie sera également présente en avant-première avec «La Dernière reine», premier long-métrage co-réalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri. Un dernier voyage géographique et historique dans l'Algérie du XVIe siècle, entre conte et réalité, à la découverte de la reine Zaphira.
Un film qui n'a de cesse de voyager en ce moment à travers le monde sans que l'on sache quand il sera diffusé en Algérie.
Un silence radio de la part du ministère de la Culture qui en dit long sur sa volonté de le projeter en Algérie...
La Palestine sera en outre, elle aussi présente au festival Cinémas du Sud avec la projection en avant-première, avec la présence exceptionnelle du jeune réalisateur palestinien Firas Khoury, Alam.
Inspiré de son adolescence, son film livre, non sans humour ni finesse, un portrait poignant de cette jeunesse, portée par cette volonté de vivre librement. Premier film irakien sélectionné au festival de Venise 2022, le premier long-métrage du cinéaste Ahmed Yassin Al Daradji, Hanging Gardens, sera projeté en sa présence.
Ce film présente une oeuvre poétique et métaphorique au scénario subtil qui permet, par le biais d'une poupée gonflable, de dénoncer l'influence américaine, l'omniprésence sociétale de la sexualité, et les violences faites aux femmes irakiennes.
Du côté jordanien, Daughters of Abdul-Rahman de Zaïd Abou Hamdan, raconte l'histoire de quatre soeurs très différentes qui se retrouvent suite à la mystérieuse disparition de leur père. Il y a la conciliante Zaïnab, la cynique et froide Samah qui se dispute toujours avec la très religieuse Amal portant le niqab. Tour à tour, elles se heurtent à leur petite soeur libérale, têtue et indépendante, Khitam.
Quatre soeurs qui doivent affronter la vérité sur elles-mêmes dans les situations les plus improbables.
En avant-première, autre film sur la rébellion féminine contre le patriarcat dominant, Prix du public Cinémed 2022, La Nuit du verre d'eau de Carlos Chahine.
Inscrivant son premier long dans le contexte historico-politique de la guerre civile au Liban, le réalisateur libanais adjoint à la beauté des paysages libanais celle de ses héroïnes aspirant à l'émancipation. Librement inspiré d'une histoire vraie, celle des années de combat que son père a traversées, le cinéaste marocain, Al Hadi Ulad Mohand signe avec La vie me va bien, un premier long-métrage qui, par ses larges et longs plans-tableaux de la ville d'Assilah, et ses moments d'amour et d'humanité absolue, dilate le temps et offre des instants de poésie et de beauté.
Une ode marocaine à la vie. Inspiré du célèbre roman de Sonallah Ibrahim, le réalisateur égyptien, Samir Nasr, nous plonge avec Sharaf (Tanit de Bronze aux Journées cinématographiques de Carthage 2022), dans l'univers carcéral d'un monde arabe dystopique, mais révélateur de la situation actuelle des sociétés arabes.
En clôture du festival, avec la présence de l'actrice syro-libanaise Dea Liane, la talentueuse cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, (Le Challat de Tunis et La Belle et la Meute) emmènera le public, avec L'homme qui a vendu sa peau, en Syrie.

Des cinématographies peu connues
Avec Yahya Mahayni, prix Orrizonti du meilleur acteur de la Mostra de Venise 2020, le film qui met à l'affiche l'Italienne Monica Bellucci, confronte deux mondes radicalement opposés, dont émane une profonde réflexion sur les notions de liberté. «Explorer le cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient, faire partager une cinématographie peu connue qui contribue de façon constructive aux questionnements traversant le monde arabe contemporain, susciter des débats avec le public, tels sont les objectifs du festival Cinémas du Sud» soulignent Farida Hamak Abdellah Zerguine de la Direction artistique qui témoignent plus haut de tous ces beaux films..

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