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Assia Djebar (1936-2015)/Un prestigieux prix porte son nom

L’Algérie honore l’écrivaine de Cherchell

Au total, ce prix, dans ses trois versions amazighe, arabe et française, a été attribué sept fois. Il a récompensé des écrivains en provenance des quatre coins du pays et de divers horizons : des professeurs d’université romanciers, des écrivains autodidactes, de très jeunes talents et même des auteurs qui ne sont plus de ce monde et qui ont été primés à titre posthume. C’est le cas du regretté Noureddine Saadi qui a reçu le grand prix Assia-Djebar en 2017 à titre posthume pour son roman Boulevard de l’abîme. Le prix littéraire le plus prestigieux en Algérie porte le nom de l’écrivaine et académicienne Assia Djebar. L’Algérie a choisi d’immortaliser son écrivaine à travers le prix littéraire que reçoivent annuellement trois écrivains, en tamazight, en arabe et en français dont les romans auront séduit les membres des trois jurys. Lancé en 2015 dans le sillage du succès tonitruant que connaît le Salon international du livre d’Alger, le prix Assia-Djebar est exclusivement décerné à des auteurs d’œuvres romanesques contrairement à d’autres prix où l’on récompense aussi bien des nouvelles, des récits, des essais ou encore de la poésie. Son objectif est bien entendu la contribution à la promotion de la production littéraire algérienne dans les deux langues nationales et officielles (tamazight et arabe) ainsi que dans la langue française, laquelle pour paraphraser Kateb Yacine, représente un butin de guerre. Une condition toutefois est posée concernant ce prix. Il s’agit du fait qu’il n’admet dans la compétition que des romans publiés en Algérie entre deux éditions du Salon international du livre d’Alger (Sila). Le prix a été institué par deux éditeurs algériens, l’Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) et l’Agence nationale de l’édition et de la publicité (Anep). Le prix rend hommage à la romancière algérienne Assia Djebar, membre de l’Académie française depuis 2005, disparue le 6 février 2015. Les récipiendaires reçoivent chacun 1 million de dinars algériens. La première édition de ce grand prix a eu lieu dans une ambiance grandiose et mémorable en novembre 2015. À cause de la pandémie de Covid-19, le grand prix Assia-Djebar n’a pas pu être attribué. Il est relancé en 2022. La première édition de ce grand concours a permis de révéler trois plumes : il s’agit de Abdelouahab Aïssaoui, Rachid Boukherroub et Amine Ait Hadi. Au total, ce prix a été attribué sept fois. Il a récompensé des écrivains en provenance des quatre coins du pays et de divers horizons : des professeurs d’université romanciers, des écrivains autodidactes, de très jeunes talents et même des auteurs qui ne sont plus de ce monde et qui ont été récompensés à titre posthume. C’est le cas du regretté Noureddine Saadi qui a reçu le grand prix Assia-Djebar en 2017 à titre posthume pour son roman Boulevard de l’abime. Le prix Assia Djebar a aussi été décerné à l’un des plus jeunes écrivains algériens (moins de 30 ans), Mohamed Abdallah pour son roman Le vent a dit son nom, en 2022. Un autre très jeune écrivain a reçu ce prix lors de la dernière édition de 2024. Il s’agit de Abdelaziz Otmani pour son roman Sin, la lune en miettes. En tamazight, le grand prix Assia-Djebar a été attribué à de nombreuses plumes talentueuses comme le regretté romancier Mhenni Khalifi. En arabe, ont été récompensés des écrivains au talent indéniable dont Samir Kacimi, Merzak Bektache ou encore Inaam Bayoud. À travers ce prix, le nom d’Assia Djebar s’associe régulièrement à celui de nouvelles plumes algériennes, qui sont toutes fières d’en être de dignes dépositaires. 

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