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Diwaniya Art Gallery présente «Al Basma»

Huit artistes à découvrir sur la plateforme Artsy!

Mise en ligne le 20 juin prochain, cette exposition qui vous permet de découvrir de belles «empreintes» artistiques est visible jusqu'au mois d'octobre 2021...

Fondée par le plasticien des plus actifs sur la scène artistique, Hamza Bounoua, la galerie d'art Diwaniya accueillera le 20 juin prochain, sur la plateforme en ligne Artsy, huit artistes du Monde arabe et de l'autre rive de la Méditerranée. Baptisée «Basma», cette exposition se veut être sur le digital pour les raisons sanitaires qu'on connaît en lien avec la pandémie qui prévaut dans le monde et en Algérie. À noter que Diwaniya est la première galerie d'art algérienne qui a signé un contrat de partenariat avec la célèbre plateforme new yorkaise Artsy qui est, en effet, un grand marché d'art en ligne, fondée par Carter Cleveland en mars 2009. Elle est aujourd'hui dirigée par toute une équipe de spécialistes de différents domaines, qui assurent la gestion de plus d'un million d'oeuvres d'art réalisées par plus de cent mille artistes issus du monde entier.

Empreintes artistiques
Le site est visité -d'après le peu d'informations statistiques divulguées en 2018 - par une moyenne de 2,3 millions de visiteurs par mois! «Nous sommes honorés d'inviter une élite d'artistes, sélectionnés soigneusement, d'Algérie, du Monde arabe et de l'autre rive de la Méditerranée, afin de présenter leurs oeuvres dans une exposition virtuelle intitulée: Al Basma. Empreinte qui rassemble l'esthétique de l'authentique avec le charme du contemporain, et qui malgré, la simplicité du geste et du style; ne néglige pas la profondeur du message universel», peut -on lire dans le communiqué qui nous a été transmis. Et d'indiquer:
«Diwaniya Art Gallery est motivée par la qualité de l'appareil technologique d'Artsy, dans ces circonstances exceptionnelles de cette crise sanitaire mondiale, pour organiser cet événement virtuel qui facilitera la rencontre des artistes avec les collectionneurs en toute sécurité et vitalité.»Il s'agit aussi, nous affirme-t-on d'une stratégie rationnelle qui a été tracée «afin d'atteindre les normes internationales». Et d'expliquer: «Diwaniya Art Gallery vise loin vers la création d'un mouvement culturel réel dans le domaine des arts visuels, à partir de la création des opportunités concrètes qui s'ouvrent aux artistes algériens, en les guidant dans le chemin du professionnalisme, où y aura plus de place pour l'anarchisme. Par cette exposition nous unifions les empreintes des artistes reconnus d'une grande posture, pour réaliser une fresque en mosaïque, qui élargira le rayonnement de notre Diwaniya et faire entendre le chant coloré de notre culture algérienne.» Qui sont ces artistes?

Des oeuvres et des sensibilités différentes
On commencera par le jeune artiste peintre émergeant Adlene Samet qui se voit dans son art -dit-il-: «comme une sorte de néon, où se conjugue mon esprit et le reste du monde parallèle, un monde fait d'imaginaire et de rêve et aussi un monde de mythe où les anges et les démons bataillent pour la sérénité de l'âme, cette âme d'enfant que j'essaye de retrouver, une âme perdue, seule dans les décombres du chaos. Je peins des états d'âme». Adlane réalise des oeuvres d'art poétiques et mystérieuses en forme enfantine ce qui fait sa touche et son empreinte. Autre artiste algérien dans la liste est Hassen Drici. Il s'agit d'un artiste algérien Diplômé de l'Ecole nationale des beaux-arts d'Alger en 2009, il obtient, la même année, le premier Grand Prix de la ville d'Alger, ainsi que le Prix du président de la république pour les jeunes créateurs. En 2010, il obtient la médaille d'argent du Prix International d'Ankara (Turquie). Il participe à plusieurs expositions collectives et personnelles. Ses oeuvres sont conservées dans différentes collections privées en Algérie et à l'étranger. Son amour pour l'architecture l'a toujours inspiré dans ses expressions artistiques, il a sa propre philosophie de voir en ses travaux une sorte de réconciliation entre l'art plastique comme étant une partie des arts mineurs avec l'architecture étant de l'art majeur, son empreinte est d'éclaircir cette relation entre expression picturale et l'architecture dans la vie urbaine.

Des artistes remarqués et remarquables
Pour sa part, Patrick Altes est un artiste d'une expérience à part entière, entre ses origines franco-espagnoles, sa naissance dans la ville d'Oran en Algérie, ses deux ans vécus en Afrique du Sud au plein Apartheid, entre autres événements et expériences qui ont fait de Patrick un artiste engagé pour une cause humaine universelle, il a travaillé durant sa vie artistique sur la question de la tolérance, l'égalité, la spiritualité, et la lutte contre toute image de discrimination, son curriculum vitae est riche en participation dans toutes les expositions et résidences artistiques aux quatre coins du monde. Ghadah Alkandari est, quant à elle, une artiste koweïtienne, née en 1969 en Inde, de deux parents diplomates qui lui ont permis de vivre en Algérie, Espagne, Iran, Syrie et Egypte. Elle a bénéficié en 1990 d'une formation de six semaines dans une école new yorkaise qui a forgé son style actuel, d'inspiration classique et contemporaine, elle anime ses personnages figuratifs par son imagination fertilisée par ses lectures dans la littérature enfantine et les livres d'humour comme Mad Magazine, Archie and Asterix. Ghadah Alkandari a réalisé un riche parcours artistique avec ses participations dans des expositions au Koweït et partout dans le monde. Ghadah a déclaré que son but est de vivre son expérience esthétique en partageant son art avec le grand public, et pour cela elle a créé un blog intitulé «prettygreenbullet» d'où elle s'exprime en pleine création et liberté. De son côté l'artiste palestinien Tayseer Barakat pourrait aisément s'assimiler à un personnage d'une des anciennes cantines de la grand-mère, pour témoigner avec ses expressions artistiques l'originalité du peuple palestinien et sa cause universelle.

Palestine, France, Irak....
Tayseer a sa manière de vivre cette cause en l'enracinant dans divers matériaux qu'il emprunte comme supports de sa vocation artistique. Entre la Cisjordanie où il naquit, le camp de Jabâlîyah, sa formation académique à Alexandrie et son retour à Ramallah, le parcours d'un artiste universel se traçait, pour ne laisser apparaitre que la tête de l'iceberg, où nous pouvons reconnaitre de son empreinte personnelle le reste de toute une histoire d'un pays qui s'appelle: la Palestine. De France, Vincent Abadi Hafiz de son pseudonyme «Zepha», artiste de graffiti de grande renommée est un des piliers de ce que nous pouvons nommer:
«la calligraphie urbaine». En effet, l'artiste est influencé par l'art de la calligraphie orientale et occidentale. Il s'inspire aussi des travaux du calligraphe arabe Hassan Massudy de Georges Mathieu. Zepha développera un langage visuel singulier à travers ses recherches sur la déconstruction de la lettre et la portée transculturelle des signes. L'expression gestuelle et la notion de mouvement sont deux ancrages fondamentaux du processus créatif qu'il poursuit parallèlement dans son travail d'atelier. Reliant le formel au spirituel, son oeuvre déconstruit les référents et se lit comme une source éclairante, éloge d'une pensée universaliste délaissée. Emna Zghel, pour sa part est une artiste tunisienne active aux Etats-Unis, elle a exposé ses oeuvres dans plusieurs pays du monde, elle a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse arabe et internationale, ses travaux rentrent dans les grands musées et recherchés par des collectionneurs à l'échelle mondiale. Emna a reçu des bourses, des prix, des subventions et des résidences de: Creative Capital, The MacDowell Colony, Women's Studio Workshop, American Academy of Arts and Letters, Cité Internationale des Arts (Paris) et d'autres. Autre artiste talentueux dont les oeuvres sont exposées sur Artsy est Shakir Alousi, un artiste irakien. Ce dernier a reçu sa licence aux beaux-arts et une maitrise en dessin à l'université de Bagdad, membre actif dans le syndicat des artistes irakiens, et l'association des plasticiens irakiens, membre dans la ligue internationale des artistes et conférencier dans la faculté des beaux-arts. Son empreinte, nous dit-on, est clairement observée, dans sa touche teintée d'originalité et de modernité. Shakir baigne dans ses expressions figuratives qui racontent son amour pour le folklore irakien et la femme bagdadienne qui ne cesse pas de dévoiler son charme dans chacune de ses peintures, avec toute une symbolique profonde. Bref! Toutes ces oeuvres originales sont à découvrir jusqu'au mois d'octobre sur Artsy.
À ne pas rater! 

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