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21E SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER:AU 1ER JOUR DE L'OUVERTURE

Des milliers de visiteurs au Pavillon central

C'est à partir d'hier que le Sila devait atteindre sa vitesse de croisière avec le début du week-end, mais surtout l'arrivée des vacances scolaires d'automne.

Le premier jour de la 21e édition du Salon international du livre d'Alger, Sila, a été marqué, jeudi par l'enregistrement d'une grande affluence sur les différents stands et plus particulièrement ceux du Pavillon central. L'affluence était, en revanche, de moindre importance et un peu timide, sur les stands qui se trouvent au pavillon Casbah ainsi qu'au grand pavillon réservé aux enfants. C'est à partir d'hier que le Sila devait atteindre sa vitesse de croisière avec le début du week-end, mais surtout l'arrivée des vacances scolaires d'automne. Jeudi donc, bien avant dix heures, heure d'ouverture des portes du Salon, ils étaient déjà des centaines de visiteurs à attendre devant les différents accès du Sila. De leur côté, les responsables, dont le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, le commissaire du Salon Hamidou Messaoudi et le président-directeur général de l'Anep Djamel Kaouane, accordaient des interviews aux différentes chaînes de télévision venues en force couvrir l'événement culturel le plus important de l'année. Quand l'heure a sonné, la majorité des stands ont été pris d'assaut par les visiteurs des deux sexes et de toutes tranches d'âges. Comme chaque année ce sont toujours les mêmes espaces qui sont de prime abord convoités par les visiteurs, férus de livres, à l'instar de l'imbattable stand des éditions Hachette, mais aussi celui de Gallimard. Côté algérien, le public s'est rué sur les éditions Anep (Agence nationale d'édition et de publicité), l'Enag (Entreprise nationale des arts graphiques et aussi, et surtout, sur l'espace de l'OPU (Office national des publications universitaires). Si la majorité des éditeurs ont gardé pratiquement les mêmes stands, certains se sont, en revanche, rapprochés davantage des visiteurs. C'est le cas de l'espace consacré au livre amazigh du Haut Commissariat à l'amazighité (HCA). Maintenant que tamazight est langue officielle, il n'y a plus de raison pour que le livre amazigh ne soit pas mis en valeur au sein du Sila, qui constitue une grande occasion pour faire découvrir aux visiteurs berbérophones ou arabophones tout ce qui est écrit en langue amazighe. Ce qui peut aussi attirer l'attention des visiteurs c'est le design exceptionnel du stand des éditions Anep. En effet, des efforts ont été fournis afin que ce stand ait plus d'éclat et de visibilité avec des contours d'une originalité particulière. Le stand a été même équipé, pour la première fois, d'un matériel de projection moderne et esthétique. Les férus de la lecture n'ont qu'à braquer les yeux sur l'écran géant qui y a été aménagé afin de prendre connaissance de tout le programme de l'Anep pour ces dix jours du Salon. Lors de cette première journée, c'est l'écrivain journaliste Amar Belhimer qui a dédicacé son nouveau livre chez l'Anep alors que l'ancien président de l'Assemblée populaire nationale, Karim Younès, a présenté son nouvel ouvrage (le quatrième), intitulé «Le temps des janissaires», au stand des éditions Casbah. Un éditeur qui propose aussi pour cette nouvelle édition du Sila un premier roman du journaliste Nadjib Stambouli, intitulé «Le comédien» et bien d'autres livres d'auteurs connus à l'instar de Mouloud Achour. Les éditions Barzakh, dont le crédo est la qualité aussi bien technique de ses livres que la rigueur dans le contenu, vient de signer un retour sur scène en éditant, pour la première fois en Algérie, plusieurs livres de l'intellectuel et islamologue Mohamed Arkoun. Le même éditeur vient aussi de publier «Le chien d'Ulysse», le premier roman du talentueux écrivain algérien Salim Bachi, qui l'a fait connaître et qui lui a valu une avalanche de Prix littéraires en France dès sa sortie. C'est dire que chez Barzakh, le choix des livres à ajouter à son catalogue n'est pas du tout fortuit. Les éditions Chihab ont, pour leur part, mis sur leurs étals plusieurs nouveautés dont celui de Mohamed Sari, «Pluie d'Or». Un roman qui a arraché dernièrement le Prix littéraire Escale littéraire d'Alger. La maison d'édition Tafat de Béjaïa, dirigée par le dynamique et non moins écrivain Tarik Djeroud, participe également cette année au Sila avec une dizaine de nouveautés dont le livre «Incendie au paradis» du célèbre Amine Zaoui. Il en est de même de la maison d'édition El Amel de Tizi Ouzou qui occupe un spacieux stand à l'entrée du pavillon central. Les éditions El Amel proposent aux lecteurs des centaines de livres qu'elles ont édités depuis une quinzaine d'années et ce, dans plusieurs langues dont le tamazight. C'est d'ailleurs l'espace où le lecteur pourra trouver le plus grand nombre de livres écrits en tamazight ou qui ont un rapport avec la Kabylie. Mais ceci n'empêche pas le même stand de proposer des centaines d'autres livres écrits en langue arabe ou en français. Ce n'est juste qu'un échantillon de ce que le visiteur peut encore découvrir au Sila. Il faut plusieurs jours pour pouvoir parcourir avec minutie tous les espaces. Le Sila durera encore jusqu'au 5 novembre prochain. Les visiteurs ont donc encore tout leur temps.

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