L'Expression

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Un divorce dramatique

Lorsqu'une femme décide de quoi que ce soit, en matière de vie conjugale, il faut s'attendre non pas à la chute sur le crâne, d'une tuile, mais à mille!

Sentant la douleur lui pénétrer dans les veines, Khedaoudj se fâcha et... Le mercredi 11 mai 2022, restera à jamais gravé dans la mémoire d'Oussalah. F. Un jeune chômeur, barbu, de 32 ans qui était à l'entrée de la somptueuse bâtisse, gigotait dans tous les sens, en jurant par tous les saints de la région, que jamais, il ne divorcera! Il se trouvait au tribunal de Dar El Beida, sis à Bab Ezzouar (cour d'Alger), à proximité de ses deux garçons âgés de 9 et 11 ans, que leur tata Yasmine. D. leur tante maternelle avait pris soin de garder, loin de leurs parents qui, entre-temps, s'expliquaient, devant le président de la section «statut personnel», pour l'ultime séance de conciliation, avant la mise en examen de leur triste et malheureuse affaire. Triste, car le divorce qui va être sans doute prononcé, au lendemain du mois sacré de Ramadhan, va mettre carrément deux enfants, futurs ados, dans la rue.
Un drame avec ses spécificités, comme par exemple, la présence de la maman de Khedaouedj, pas d'accord avec sa fille qui est branchée sur la seule rupture. Un drame familial unique en son genre, qui aura vu la belle-mère être carrément du côté de «l'adversaire», qui tenait à son épouse, pour l'avenir des gosses! Elle nous confiera à la fin des débats, alors que les nombreux membres des familles se dispersèrent, amers, dégoûtés et retournés par une telle fin: «C'est de la pure bêtise! Khedaouedj est une grande et pestiférée imbécile. Elle s'est accrochée au divorce sans se rendre comte de la catastrophe qui l'attend. Ce sera très dur d'élever deux garçons sans leur papa! C'est vrai, que vivre aux côtés d'un jeune homme pareil, tourmenté et violent, est difficile, mais ma fille aurait dû laisser faire, en attendant que nous nous occupions de calmer les vives ardeurs du mari! Lorsqu'elle venait à la maison, me montrer les traces des gros coups, et surtout où il la battait, je faisais tout pour taire ces fâcheuses situations!
Mon époux m'en a énormément voulu de lui avoir caché une telle vie, que menait sa fille au quotidien. Il m'a simplement dit que voir sa fille avoir deux enfants avec un tel homme, était un crime! Maàyouf.G. mon mari, ne dort pratiquement plus depuis que le gendre est venu se plaindre des «demandes» de sa fille. À ce moment-là, arriva Aïcha-Baya, la soeur ainée de Boussad. H. le mari de Khedaouadj. Presque grand-mère alors qu'elle n'est pas sortie de la cinquantaine, elle parle avec fierté de sa vie conjugale, de ses cinq enfants, dont l'ainée est une fraiche bachelière. Elle loue Allah, pour ce qu'elle vit, en ces moments difficiles, la pandémie, les maladies des enfants, l'arrêt de la paie de son mari, les journées noires, sans eau potable, et sans électricité du quartier! Elle remercie Allah pour tout ce qu'il lui a offert. Elle fait allusion à la double vie de sa belle-soeur, et se pose mille questions à propos, de la vie quotidienne de son frère et de sa belle- soeur, dont la démarche est soutenue par tous, sauf les cousines paternelles de Khedaouadj, qui lui auraient suggéré de rompre avec «ce rustre» de mari et de reprendre sa vie avec le voisin fortuné de la famille. Elle maudit Satan, et dit à haute voix que son raisonnement peut être faux, ou préfabriqué, et que tout cela ne soit finalement, que de l'intox ou de la pure supposition!
La mignonne et ravissante Aicha-Baya, est sur un nuage. Elle ne peut souffrir que son frère accepte la rupture!
Khedaouedj, elle, était venue au tribunal dans un rare et fermé état psychologique, né des souffrances endurées depuis dix longues et pénibles années, de liens conjugaux où les « bas» dépassaient largement les «hauts» de la vie quotidienne du couple. Elle ne s'est pas gênée, mais alors pas du tout pour raconter tout ce qu'elle avait sur le coeur et plus!
En l'écoutant se plaindre devant le tribunal dans une salle pratiquement vide, nous avions la nette impression qu'elle vivait une lame sous la gorge: «Je vous prie de me suivre dans mon raisonnement et surtout sur le pourquoi, je veux absolument, divorcer! », a prévenu l'épouse.
L'affaire est mise en examen.

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