Pain, amour et déstabilisation

Dans les couloirs sombres de certaines juridictions, les familles en voie de désagrégation sont légion et certains agents et officiers des
services de sécurité, sur ordre du procureur du coin, ont à l’œil les parties en présence, qui peuvent « exploser » à tout moment. Fahima F.. est une femme volage et de mœurs légères avec les hommes, surtout les voisins fortunés. Son époux s’en est plaint à ses proches à plusieurs reprises sans pouvoir la voir se ressaisir comme il le voudrait, tant, car, il ne l’aime pas seulement ; il l’adore à en mourir carrément.
À chaque nouvelle journée, son scandale ! Malheureusement, les envoyés « spéciaux » du pauvre mari n’ont pu rien faire, l’épouse s’enhardissait à chaque tentative de rappel à l’ordre, mettant K.O. toutes les bonnes volontés, y compris le pauvre mari défié dans toutes les entreprises de son entourage. Pourtant, ces mêmes proches lui avaient rappelé qu’elle était en plus de méchante, stérile et depuis neuf ans, elle lui menait la vie dure. « Je l’aime trop, et même à la folie. Je ne comprends pas ma situation.
La nuit, perdant le sommeil, je décide de rompre. Mais la décision prise la nuit, s’évanouit le matin. » Ces mêmes familiers l’avaient incité à la mettre à la porte et de refaire sa vie avec une fille plus jeune et plus respectueuse que cette diablesse qui, si elle continue ainsi, peut lui faire commettre l’irréparable !
« Elle ne vaut pas le coup ! Débarrasse-toi d’elle avant qu’elle ne te ridiculise en t’envoyant te faire pendre ! », lui a soufflé, un jour, sa vieille cousine, mais rien à faire ! Il tenait à elle, et de quelle manière!
Les voisins, crédules, parleront vainement de sorcellerie ! Il est vrai que c’est la mode de divorcer pour un oui ouw pour un non, mais tout de même, dans ce cas, il y a une limite à tout. Mêmes ses copines, ses voisines lui ont parlé, elle semblait absente et haussait ses frêles épaules.
Aux dernières nouvelles, il semblerait que la première épouse serait derrière la volonté de l’épouse Fahima de rompre les liens du mariage.
Cependant, elle connaît bien la fierté d’Aïcha, qui a oublié depuis longtemps, son ex pour Tidjani W, son cousin qui l’a prise pour compagne à la suite de la lecture de la « Fatiha ». Tout le voisinage le savait, et n’ignorait surtout pas que Tidjani n’aurait jamais permis à sa compagne de voir l’homme qui réside près de chez eux.
Aïcha avait de grandes qualités humaines ; fière, sensible et la séparation a eu lieu sur insistance de la belle-mère et de la sœur unique de l’homme qui, à l’époque, ne savait pas à quel saint se vouer. Seulement voilà : Fahima s’est avérée être une femme infidèle au 3ème degré.
Un jour, elle l’avait averti qu’il se pourrait bien qu’elle sorte avec le professeur de musique dont les femmes vantent les exploits avec la gent féminine.
Une courte période s’écoula avant que madame ne fut surprise par l’époux avec un jeune apprenti-coiffeur que les gens du quartier fuyaient pour ses frasques avec les femmes.
Fahima tint la dragée haute à son époux et se démena telle une tigresse, et démentit le frère qui tint ce discours au mari qui est entre le marteau et l’enclume : « Mais, malheureux, profite de ce cadeau qu’elle t’a offert, donc pour divorcer à ses torts ! Elle a gravement fauté et va devoir payer l’adultère auquel tu es complètement étranger.
La loi est de ton côté. Vas-y ! C’est le moment ou jamais ! », conseille chaudement et fermement son jeune frangin qui se fait un sang d’encre et se démène tant, car il voit qu’elle en fait un peu trop en matière de fautes et délits impardonnables.
Le silence fit suite à cette recommandation et le frérot n’en parla plus, pensant au plus profond de lui-même que son frère aimait peut-être si bien sa moitié qu’il était prêt à tout pardonner, même la tromperie. Tout cela pour une épouse stérile, méchante, infidèle et sans (aucun) scrupule !
Les amis d’enfance s’éloignèrent de l’homme qui ne bougeait pas le petit doigt devant tant d’humiliations !
De jour en jour, les nouvelles n’étaient pas bonnes. On commençait à le montrer du doigt.
Les sarcasmes étaient légion. Enhardie par le silence du mari, l’épouse exagérait et il était important que monsieur fasse quelque chose. Mais quoi ? Monsieur commença par avoir mal partout.
Les commérages aidant, l’infidèle épouse baissa le ton et se fit moins exigeante vis-à-vis du mari, qui en avait vraiment marre, surtout lorsqu’il apprit qu’elle sortait avec son ami.
Le lendemain, il était au tribunal à la recherche d’un Conseil pour se débarrasser définitivement de celle qui lui fit perdre presqu’une décennie de sa vie.