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Le procureur était dans le coup

Le procès de l’ex-wali de Tipaza s’est tenu dans d’excellentes conditions, où tous les droits ont été respectés...

Mercredi 28 juillet 2021, la vaste salle d'audience du rez-de-chaussée de la 1ère chambre correctionnelle de la cour d'Alger, sise l'Esplanade «Emiliano Zapata» du Ruisseau, était vraiment intéressante à suivre. Il s'agit de Mostefa Layadha, l'ex-wali de Tipaza, qui s'est bien défendu en jetant:«Monsieur le président, j'ai quitté BBA, en 1966, et je ne connais aucun investisseur de cette région jusqu'à ce que la direction de l'environnement de la wilaya de Tipaza, adresse un écrit aux autorités compétentes, en vue d'attirer l'attention seulement, sur les dangers nuisibles à l'environnement après la construction d'une usine de frigos! L'interrogatoire du prévenu a été un chef-d'oeuvre du genre car la composition pénale et le procureur général, étaient dans le coup. Il n'y avait pas de recherche de «poux» dans la tête du prévenu, pas d'idiotes brusqueries, de questions bêtes, et mieux, à n'importe quel moment des débats, jamais, Layadha, le prévenu qui était venu ce mercredi, reprendre sa liberté et surtout sa juste et méritée réhabilitation, n'a pas été empêché d'aller au bout de ses dires! «Il faut que tout le monde sache que ce monsieur, cet ex-wali n'est rien d'autre qu'un digne fils de l'Algérie profonde, qui a toujours été au seul service du citoyen!» a lancé, l'air fâché, mais décidé à tout entreprendre pour le bonheur de son client, Me Mouloud Aboubeker, le premier plaideur, qui a ajouté, avec un calme incroyable, le conseil. Ce ne sera pas le cas de Me Faouzi Hadjadj-El-Aouel, le «Doyen» des avocats venus de Tlemcen, non pas, faire du tourisme, mais pour tout essayer pour sauver le «soldat-Layadha», considéré par tous ceux qui l'ont connu et apprécié, comme un cadre hors du commun! Intervenant juste après son fils, Me Faouzi Hadjadj-El-Aouel, le vieux plaideur, s'est vu être violent, tant il n'a pas pu supporter l'injustice qui a frappé aveuglément l'ex-wali! Il s'est écrié, hors de lui: «L'article 33 est à rejeter car il n'y a pas de preuves! La secrétaire générale de la direction du tourisme n'a pas daigné se déplacer et témoigner. Elle a fait preuve d'une... Oh! Ce n'est même pas la peine de la qualifier!» Me Adil a entamé sa plaidoirie, en rappelant «qu'une voie de justice est une enceinte inviolable et le catalyseur du droit, que les citoyens ne peuvent être jugés sur de simples suppositions, mais sur des faits avérés et des preuves tangibles, éléments absents du dossier.
Il a, par ailleurs, comparé l'action publique a une mécanique de précision qui doit parfaitement être huilée et où le manquement du moindre fait, mettrait l'engrenage en panne et ne saurait être juste! Il a précisé que par ces temps obscurs qui frappent l'Algérie, des hommes comme Layadi auraient fait face par leur compétence et qu'il n'y aurait certainement pas eu, de manque d'oxygène dans les hôpitaux.
Il va finir en apothéose en narrant une belle anecdote vécue en France à l'occasion d'une rencontre entre des avocats. En effet, un confrère allemand, avait raconté à Me Adil, «que la 1ère boîte de précision, au Deutchland, reste la justice»! Ce rappel est dû au simple fait que «cette affaire n'a rien de pénal! Ce qui nous donne que toutes les poursuites contre cet honnête fonctionnaire sont un acte de non- droit!» Le mot injustice a été prononcé aux premières syllabes de l'intervention concise et parfaitement ajustée du rusé, mais discret, Me Mouloud Aboubaker qui a répété cent fois le mot «innocent», car selon l'avocat d'Alger, «Layadha est plus blanc que blanc! Il est en détention, depuis maintenant, un an! Après avoir rappelé que la «circulaire, ayant trait à l'octroi de lots de terrains, est claire», Me Aboubaker a mis en garde le trio de juges, sur une éventuelle erreur judiciaire! Le procureur général, ayant demandé l'aggravation de la peine, les avocats ont tous parlé de méconnaissance du dossier par le parquetier.
Me Hassina Hamache, experte auprès des juridictions, venue assister aux joutes, a trouvé «les trois plaidoiries complémentaires et cela peut jouer en faveur de Layadha, dont la mine, faisait peine à voir!»
La mise en examen du dossier a été fixée au mercredi 4 août 2021. 

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