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Détention ferme pour «antar ibn chadad»

Les procès d’enfants qui s’amusent à battre leurs parents affluent sur le pupitre des juges qui frappent, frappent mais, dégoutés, ne baissent, souvent jamais, les bras...

Réda. S.est un jeune, on ne saurait vous dire exactement si c'est un désoeuvré, un malade, un révolté, un bandit en herbe ou simplement un récidiviste mal en point ce lundi d'automne 2024, qui est venu rendre des comptes à la justice pour mauvais traitements infligés à ses proches, en l' occurrence, la mère et les deux filles qui ont regretté dès l'entrée dans la sinistre salle d'audience du tribunal, les poursuites. Une assistance nombreuse a tenu à voir de près cet inculpé au comportement révoltant, à croire les voisins. «C'est vraiment un véritable ‘'Antar Ibn Chadad'' lorsqu'il est rendu furieux par une réaction des siens.» confie le cousin venu réconforter sa tata meurtrie par tout ce qui lui arrive. Douniazed, sa jeune soeur déplore le fait qu'il n'ait jamais fait l'objet d'une réelle prise en charge, lorsqu'il était au début de l'adolescence et au début de la prise d'alcool et de cachets psychotropes
au moment où elle racontera les faits dramatiques, à telle enseigne que Me Nassima Aïd, l'avocate de l'inculpé qui a vu et entendu au cours de sa déjà longue carrière, des vertes et des pas mûres, avait constaté que l' épouse versait de grosse larmes qui sillonnaient sa large face blanche, défigurée par ce qu'elle vivait depuis un bon bout de temps avec Réda. S. qui est passé une bonne demi-dizaine de fois à la barre, qui a écopé de quatre condamnations fermes, mais qui remet «ça», dès que l'occasion se présentait! Aujourd'hui, selon la description des faits et le galop du parquetier? Ce dernier qui n'a pas voulu retenir la maladie de l'inculpé en s'exclamant de fort belle manière «que cet énergumène prompt à agresser sa mère, aura tout le temps de guérir, durant la durée des trois ans fermes que je requiers! Vous aurez ainsi, tout le temps de regretter votre maman, car le papa, lui, a complètement démissionné depuis le divorce, et que personne dans votre famille n'a cherché à contacter pour l'avertir de l'état de son fils!» S'est écrié le chef du parquet local. Auparavant, la maman est appelée à la barre pour, d'une part confirmer les poursuites et d'autre part, raconter son calvaire quotidien. La vieille femme se contentera de «fusiller» les pouvoirs publics lesquels en ce temps-là, n'ont jamais voulu prendre leurs responsabilités en le prenant en charge, alors que mineur, il n'était encore qu'au début de sa maladie. Le juge qui était jusque là magnanime avec les parties, La mère avait cessé de chialer et c'est au tour des soeurs de prendre la relève. Le magistrat venait de s'exprimer en bon père de famille. Et comme si elles s'étaient concertées avant les débats, les membres de la famille de Réda. S. supplièrent le tribunal de soigner le fils au lieu de l'envoyer en taule en suivant les demandes du procureur qui a réclamé trois années d'emprisonnement, fermes. Me Nassima Aïd, l'avocate de Chéeraga, pour sa part avait fini de pleurer sur l'état de son client. Elle le défendit avec beaucoup de détermination, mais sans passion. Elle évite de revenir sur ce qui a été dit et redit. Elle se limitera à rappeler son état et de conclure devant une assistance très émue: «Il est vrai qu'il est atteint de plusieurs maladies. On ne soigne pas les maux avec de grands mots, comme par exemple: prison-ferme - condamnation-enfermement etc.» Sur le siège, le juge condamne le coupable de coups sur sa pauvre maman, à une peine d'un an ferme. Quant aux soins, il aura tout le temps de se soigner en détention!

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