L'Expression

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Ce doute qui détruit les foyers

Dans toutes les familles normalement constituées, il y a de fréquentes scènes de ménages, qui vont certes, loin, mais pas plus... Ce dossier a eu lieu la veille du Ramadhan.

Da Samir R. et Houria N. sont mariés depuis 18 ans. Ils ont eu quatre très belles filles. Ils vivaient bien malgré l'intrusion de «Covid-19» avec tous les problèmes liés à ce fléau! Houria, qui s'est unie à Da Samir, très jeune, car dans cette région où la tradition dépasse l'entendement, avait pris l'habitude de sortir faire des courses dans la cité où on trouve pratiquement, de tout.
Les résidents de cette cité sont venus d'un peu partout, à la recherche d'un meilleur bien-être, car la daïra s'est vite développée depuis 2 ans, depuis que l'on parle de «zones d'ombre»! Bien sûr, certains «hitistes» sont voisins des mauvaises langues qui se délient depuis que la mère de famille sort plus fréquemment qu'auparavant!
À 52 piges, elle est l'objet de sales et insupportables quolibets de la part d'imbéciles «heureux» qui amplifient des rumeurs sans fondement!
Le mari devient taciturne et s'enferme sur lui-même. «Tu as un grave problème, toi! Je n'ai rien fait qui puisse te mettre dans cet état! Que s'est-il passé entre-temps, pour que tu fasses une insupportable volte-face sans nom, ni avalable qualificatif?» rugit madame, hors d'elle, car innocente. Elle en parlera, le surlendemain, avec Me Akila Teldja-Drif, l'avocate qui sait écouter les dames en détresse. Da Samir gonfla ses joues, puis tourna les talons, direction le petit salon pour y passer la nuit en s'allongeant sur le vieux divan.
Les deux époux passèrent une nuit blanche chacun de son côté! Autant, l'homme ne voulait pas d'ennuis avec cette rupture pour sauver les enfants d'un certain traumatisme, autant la dame cherchait le moyen d'assurer la continuité de la vie commune. Il ne restait plus à Da Samir que de redescendre sur terre, d'ouvrir les yeux et surtout les oreilles pour écouter ce qu'avait à dire de sérieux, l'épouse. Elle ne pleurait pas. Elle était absolument sûre et certaine, qu'elle n'avait rien à se reprocher sur tous les plans, et surtout pas à cet âge- là! «Si mon défunt vieux papa, qu'il repose en paix, était encore de ce monde, et qu'il aurait su ce qu'il m'arrivait, il se serait rendu chez nous, m'aurait prise par la main, demandé de prendre les enfants et le strict minimum d'objets, en m'ordonnant de ne plus me retourner!» dira à la juge, plus tard Houria, démontée à la barre où son avocate, Me Teldja-Drif, était attentive comme jamais, car le sujet était trop brûlant pour s'amuser avec les légers mots menant directement aux... lourds et insupportables maux! Après avoir dit son dégoût des ragots, le mari s'est dit étranglé par le regard de certains voisins. «Il n'y a jamais de fumée sans feu», a susurré le mari, qui s'est dit «victime de la trahison de la mère de ses enfants, qu'il faut impérativement sauver de la dévastatrice rumeur!»
Me Tedja-Drif va alors prendre le taureau par les cornes et réclamer l'application de la loi, concernant le divorce abusif: «Oui, le divorce peut intervenir par la seule volonté de l'époux, mais l'épouse demandera les plus lourds dommages et intérêts, car on ne quitte pas le bain, comme on y est entré, du moment qu'il y a quatre filles dans la balance qu'il faudra avoir à l'oeil, jusqu'au mariage!».
L'affaire est mise en examen après l'Aïd Esseghir 1442.

De Quoi j'me Mêle

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