Inde, Covid-19 fuit la misère
Des bidonvilles ne connaissent pas la pandémie. Pas un seul cas. Encore un secret pour les chercheurs…
Enigme. Les dernières informations en provenance d'Inde épaississent les secrets de la Covid-19. Alors que ce pays compte un milliard trois cent millions d'habitants, il est distancé par la Chine (1,390 milliard) de très peu. Des statistiques prévoient qu'en 2025, il deviendra le premier pays le plus peuplé de la planète. Avec une telle démographie, la pandémie qui sévit actuellement sur la planète terre, ne pouvait qu'être dramatique dans ce pays. À la première vague des contaminations qui ont commencé en janvier 2020 vient de succéder une nouvelle vague depuis avril dernier aux chiffres impressionnants: 300000 cas et 2000 morts chaque jour. La concentration humaine est la principale cause de l'explosion des cas de contamination. Mais pas seulement puisque cela a entraîné la mutation du virus initial en un variant spécifiquement indien qui se propage à travers le monde. Y compris chez nous en Algérie. Ce n'est pas tout. En l'espace de quelques jours en ce mois de mai, deux nouvelles infections sont apparues en Inde. La première est un «champignon noir» et la seconde un «champignon blanc». Les scientifiques indiens estiment que le taux de mortalité chez les personnes atteintes est supérieur à 50%. Ils supposent, en outre, que les causes de ces infections seraient liées aux médicaments administrés pour combattre la Covid-19. Ce ne sont, encore que des hypothèses comme tout ce qui entoure le coronavirus qui sévit à travers le monde. De ses propriétés jusqu'à ses effets à moyen et long terme. Y compris pour les différents vaccins administrés actuellement. Mis à part la mise en observation des vaccinés durant un quart d'heure, visiblement sans effets secondaires, pour le reste c'est le flou. On ne connaît même pas le temps de l'immunité qu'il permet. Trop d'inconnues entourent, en effet, ce virus invisible, alors que les scientifiques ont réussi à développer le vaccin. Ces mêmes scientifiques qui n'ont pas percé toutes les conditions de contamination, ni les répercussions exactes des effets de ce virus chez les personnes contaminée. On dit qu'il se transmet par postillons alors qu'il a été découvert dans les canalisations des eaux usées des villes. Même le traitement fait l'objet de controverses entre les scientifiques. Tout le monde se rappelle l'épisode du professeur français Raoult avec sa chloroquine. Les données scientifiques sont si floues que les gouvernements des pays les plus avancés confinent et déconfinent différemment selon les données qui leur sont propres. La part de la politique dans cette pandémie n'a pas été suffisamment mise en évidence. Et pourtant... Après s'être réservé toute la production de vaccins, les pays nantis sont parvenus à la couverture vaccinale censée leur apporter l'immunité collective. Aussitôt, ils ont mis en place un pass sanitaire avant de relancer les voyages aériens et maritimes internationaux. Sachant que les pays pauvres attendent toujours leurs vaccins «Covax», donc sans pass sanitaire, de ce fait, les flux migratoires par voie légale sont stoppés faute de passeport vaccinal. Reste plus que les traversées de la mort. Ceci dit, il nous faut revenir sur la pandémie en Inde et ses mystères. En plus de ce qui a été cité plus haut comme nouveautés liées à la Covid-19 en Inde, il reste un mystère qui étonne tous les observateurs. Il s'agit des bidonvilles où aucun cas de contamination n'a été enregistré. Le constat vient d'être fait dans les bidonvilles entourant la capitale New Delhi. Ce n'est pas la première fois. En décembre dernier déjà, l'absence de cas dans ce qui est considéré comme le plus grand bidonville d'Asie qui se trouve à Bombay, aucun cas n'avait été enregistré après 12 mois de pandémie. Le deuxième constat qui vient d'être fait à New Delhi apparaît comme une confirmation d'une immunité. L'hypothèse soutenue veut que les populations vivant dans la misère et sont exposées à toutes sortes de maladies, développent des résistances face à la Covid-19. Les hôpitaux de la capitale indienne débordent de malades contaminés, mais tous viennent des quartiers aisés. À quelque chose malheur est bon, dit-on. Ceci étant, les scientifiques ont là un nouveau secret à percer. C'est tout le mécanisme des défenses immunitaires chez l'humain qui semble échapper aux compétences des savants. Ou alors et puisque des vaccins ont pu être développés, ils savent plus de choses qu'ils n'en disent. En attendant, cette situation génère des profits considérables aux producteurs de vaccins. Au fait, avez-vous remarqué qu'il n'est plus question de la levée des brevets. Le sujet n'aura vécu que le temps des roses. On vous laisse déduire pourquoi!