Les médias français et américains inventent un nouvel ennemi au Proche-Orient

S'il y a des médias qui entretiennent une certaine confusion dans ce qui se passe au Proche-Orient, ce sont bien les médias français et les médias américains.
Le mot Palestine n'est plus utilisé par les médias pour décrire le pays attaqué par Israël, mais Ghaza et son bras armé, le Hamas.
Pour l'opinion publique internationale, Israël mène une guerre contre le Hamas et non pas contre la Palestine, alors que des centaines de Palestiniens croulent sous les bombes.
Guerre psychologique ou simple erreur? Après avoir annoncé la présence de ses soldats dans la bande de Ghaza, l'armée israélienne a fait marche arrière vendredi, évoquant un «problème de communication en interne», à l'heure où le bilan de ses frappes dans ce territoire palestinien, cette semaine a franchi le seuil des 100 morts.
Peu après minuit, des groupes armés palestiniens dans la bande de Ghaza ont tiré un nouveau «barrage» de roquettes vers le sud d'Israël, limitrophe de l'enclave palestinienne.
Dans la nuit, l'aviation israélienne a poursuivi ses bombardements de sites du Hamas, alors que des centaines d'habitants palestiniens ont dû quitter leurs maisons, précipitamment pour fuir les frappes, selon des témoins et des journalistes de l'AFP, sur place. Depuis le début, lundi, de ce nouveau cycle de violences, 103 Palestiniens, dont 27 enfants, ont été tués dans la bande de Ghaza, et 580 blessés, selon un dernier bilan du ministère local de la Santé.
Dans les médias français, on évite de montrer les images des bombardements. Pis encore, les médias français, et à leur tête le bras médiatique des sionistes en France, Bfmtv, qui appartient au même propriétaire que la chaîne d'info israélienne I24, ne montre que les missiles du Hamas qui répondent aux bombardement lourds de l'une des plus puissantes armée du monde. Un déluge de feu a continué de s'abattre sur la bande de Ghaza et le sud d'Israël.
Depuis le début des hostilités, lundi, les frappes israéliennes ont tué au moins 103 personnes à Ghaza, dont 27 enfants, selon la presse palestinienne. La presse française évite de citer le nombre d'enfants tués par les bombardements aveugles de l'armée sioniste. Pis encore, la tour Al-Shorouk, qui abritait les bureaux de plusieurs médias palestiniens et étrangers, a été détruite par des frappes israéliennes. Il s'agit du troisième grand édifice de la bande de Ghaza à être détruit depuis lundi soir. Aucune information sur cette attaque n'a été donnée par les médias français. De plus, les plateaux des médias d'infos: Bfmtv, CNews et LCI refusent d'organiser des plateaux ou des débats pour commenter le refus du gouvernement français d'autoriser une manifestation pro-palestinienne.