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Le Maroc réalise une coproduction avec l’État sioniste

Après avoir établi des relations diplomatiques avec l'État sioniste, le Maroc installe une coopération, sur le plan cinématographique, avec Israël; Cette nouvelle politique vise à ramener des coproductions américaines à capitaux israéliens. Ainsi, le réalisateur franco-marocain, Jérôme Cohen-Olivar, a annoncé le démarrage du casting de son prochain film, Autisto. C'est la première coproduction entre le Maroc et Israël, les États-Unis participent également à sa production. Autisto raconte l'histoire de Ronit, une femme juive de Tel Aviv, mère d'un enfant autiste et épileptique. Alors qu'une énième crise d'épilepsie envoie son fils à l'hôpital, Ronit semble n'avoir d'autre choix que de faire interner son fils. Mais dans un dernier élan d'espoir, ils partent ensemble à Essaouira, retrouver la tombe du rabbin Haïm Pinto, où ils espèrent un miracle. À Essaouira, elle entend parler d'un saint, au Maroc, capable de soigner les maladies. Tout comme son oeuvre L'Orchestre de minuit, c'est aussi un film très personnel pour Jérôme Cohen Olivar, lui-même père d'un enfant atteint d'autisme. Ce nouveau film est un pas vers «le rêve du rapprochement entre le Maroc et Israël». Évoquant les prémisses d'un «cinéma sans frontières», le tournage est prévu en 2021, au Maroc, en Israël et à New York. Les acteurs seront, eux aussi issus des trois pays. Ce film est également l'occasion pour le réalisateur de partager sa propre intimité et le quotidien de son fils, également atteint d'autisme. Jérôme Cohen-Olivar est réalisateur, scénariste et producteur. Il est né en France et a grandi au Maroc. Il a suivi des études à l'université de Californie, à Los Angeles, ainsi qu'au Lee Strasberg Theater Institute, à New-York. Il a réalisé plusieurs films tels que Kandisha (2009) et L'orchestre de minuit (2015). La société de production du film, Valkyries Productions, a obtenu, pour Autisto le fonds d'aide auprès du Centre cinématographique marocain (CCM), soit la somme de cinq millions de dirhams. Après la crise de Covid-19, le Maroc entend encourager les coproductions. Le Centre cinématographique marocain avait annoncé avoir autorisé 22 longs-métrages, 115 courts-métrages, 39 séries télévisées, 20 téléfilms, 125 spots publicitaires et 18 docu-fictions) entre 2019 et 2020. Des productions étrangères ont pu aussi bénéficier de l'autorisation gouvernementale afin de tourner dans le royaume 22 longs-métrages, 16 séries TV, 11 courts-métrages, 39 spots publicitaires, etc. Dans le volet sur la distribution, le rapport annonce l'augmentation du nombre d'entrées dans les salles, atteignant 1.883.425 personnes. Hors des cinémas, les films marocains ont pu être découverts par le public, grâce à divers festivals. Les chiffres fournis sont de 81 entrées pour les films qui ont participé à des compétitions officielles. Le Maroc dispose de 75 manifestations cinématographiques organisées dans le royaume grâce au soutien du Fonds d'aide à l'organisation des festivals cinématographiques.

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