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Le cinéma marocain, en panne de financement, a recours au crowdfunding

Contrairement à l'audiovisuel, le Maroc a développé son industrie cinématographique. Mais, cette année, le royaume marocain a enregistré une forte baisse des productions étrangères, en 2020 et cela, suite à la crise sanitaire qui a stoppé toutes les productions étrangères. Le rapport annuel du Centre cinématographique marocain (CCM) révèle que seulement huit longs-métrages étrangers et neuf séries télévisées étrangères ont été tournés au Maroc, l'an dernier avec une baisse de budget respectivement de 77,49% et 59,33%.
Pour les séries télévisées, la baisse des productions a été de 74,19%. Seuls les documentaires-fictions sont en hausse. Il a également été constaté une chute des entrées dans les salles de cinéma, de 1883425 en 2019 à seulement 497141 en 2020. En termes de participations internationales, le cinéma marocain a enregistré seulement 29 films en compétition officielle, 12 hors compétition et sept primés à l'étranger.
2020 connaissait pourtant un bon début avec «30 millions», une nouvelle comédie familiale, explosant les records dès sa sortie.
Le Centre cinématographique marocain (CCM), est un établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports marocain. L'organisme est notamment chargé de la réglementation, du contrôle, de la promotion et de l'archivage de l'industrie du cinéma du royaume.
Même si l'Office national marocain du tourisme (Onmt) et le Centre cinématographique marocain (CCM) ont signé un accord de partenariat pour promouvoir le Maroc dans l'industrie internationale du cinéma et de l'audiovisuel, le cinéma marocain est toujours à la recherche de financement. Le but est de rendre le pays plus attractif aux yeux des producteurs étrangers et de renouer avec la croissance.
Le CCM n'a plus d'argent pour financer ses productions: les cinéastes marocains ont recours au crowdfunding. Ainsi, c'est le cas de la réalisatrice marocaine Bouchera Azzouz, qui a lancé un appel à financement sur la plateforme KissKissBank Bank pour son nouveau projet de documentaire «Rahma et Abraham». Après après sa trilogie «Nos mères, nos daronnes», «On nous appelait beurettes» et le film
«Meufs de (la) Cité», la réalisatrice marocaine doit passer, par le soutien sur Internet. En 2015,870000 téléspectateurs découvraient sur France 2 le documentaire «Nos mères nos daronnes» un film sur l'histoire des femmes émigrés en lutte dans la société des années 70, donnant la parole à ces mères des cités, comme Rahma et ses amies, Zineb, Yamina et Habiba. Autrice, documentariste, réalisatrice, essayiste, la Marocaine Bouchera Azzouz veut «exhumer les histoires au «féminin-pluriel» et rendre compte des réalités multiples de l'émmigration et des quartiers populaires». La campagne de financement a pour objectif de recueillir 20000 euros pour permettre à la réalisatrice d'entamer la phase de recherche. La date limite pour y participer est fixée au 27 juin. 

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