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Egypte: «Synergy» en guerre contre les islamistes

L'Egypte et son gouvernement poursuivent la politique de démystification des islamistes durant le mois sacré de Ramadhan. Il y a quelques jours, Tamer Morsi, le producteur artistique et président du conseil d'administration de «Synergy», a annoncé la sortie d'un nouveau film produit par la société et commandé par les renseignements généraux égyptiens, traitant de l'incident lié au fait que l'armée de l'air égyptienne avait lancé des raids sur la Ville libyenne de Derna le 16 février 2015. Un jour après que l'organisation terroriste Isis avait diffusé une vidéo montrant le massacre hideux de 21 coptes égyptiens sur la côte de Syrte. Dès que Morsi a annoncé le film et qu'une publicité promotionnelle a été publiée, toutes les chaînes de télévision égyptiennes affiliées à la General Intelligence Agency se sont précipitées pour le diffuser, le célébrer, et ont passé des appels téléphoniques avec ses héros, dont Ahmed El-Sakka, Sherif Mounir et Asir Yassin, qui a salué le film et exprimé sa fierté d'y avoir participé. Tamer Morsi a également écrit dans sa publicité pour le film sur sa page Facebook officielle, en disant: «Nous avons fait le choix et nous en avions peur, Égyptiens.»
Le film est soutenu par le renseignement, l'armée, et Al-Sissi le suit personnellement. Et l'annonce du United Group of Intelligence a relancé le film sur la réalité de l'opération menée par l'armée de l'air égyptienne en Libye, et l'étendue de la validité du roman égyptien à cet égard, surtout depuis la dernière production artistique dans ce domaine qui était la série le choix (El Ikhtiar) qui comprenait des inexactitudes historiques et des mensonges, selon ce qui a été confirmé par de nombreux observateurs.
L'histoire du massacre des coptes égyptiens remonte au 12 février 2015, lorsque le magazine Dabiq affilié à l'organisation terroriste Daesh a publié des photos d'un groupe de coptes égyptiens qui avaient été enlevés dans la ville de Syrte et menacés de mort «pour se venger de l'enlèvement de femmes musulmanes par l'Église». Trois jours plus tard, l'organisation a publié la vidéo qui dépeint complètement le massacre hideux sur Internet, en particulier le 15 du même mois, et dans la vidéo, les hommes enlevés ont été montrés marchant sur la plage et vêtus de costumes orange, et chacun d'eux, était accompagné d'un homme armé cachant son visage. Les hommes ont été forcés à se mettre à genoux, puis exécutés simultanément par décapitation.
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi est sorti à l'époque pour dire que son pays «se réserve le droit de riposter contre les meurtres des coptes kidnappés en Libye», ajoutant dans un discours diffusé à la télévision égyptienne qu'il avait appelé le Conseil national de défense à se réunir en permanence pour discuter de la réponse à l'incident et de ses mesures. Quelques heures plus tard, le commandement général de l'armée égyptienne a déclaré, dans un communiqué, que «les forces armées ont lancé une frappe aérienne contre des cibles appartenant à l'État islamique en Libye».
Le communiqué de l'armée égyptienne a déclaré: «Les forces armées ont lancé une frappe aérienne ciblée contre les camps, les zones de concentration et d'entraînement, ainsi que les stocks d'armes et de munitions de l'organisation terroriste Isis dans les territoires libyens», sans préciser les zones qui ont été soumises à la frappe aérienne.

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