Appel au boycott d’un film français du sioniste Gérard Darmon
La guerre à Ghaza a eu des conséquences très importantes sur la politique en France, mais également sur la culture, puisque le cinéma français est touché par une polémique qui ne dit pas son nom. En effet, le film L'Heureuse élue se retrouve au centre d'une polémique en raison du soutien exprimé par l'acteur français Gérard Darmon envers l'armée sioniste. Dans un contexte de défense de la Palestine et d'appui aux habitants de Ghaza, qui vivent un génocide non déclaré, le film a suscité indignation et appels au boycott. L'affaire réside dans le soutien manifesté par l'un des acteurs principaux, Gérard Darmon, envers l'armée sioniste. Lors d'un récent voyage à Tel-Aviv, Darmon a exprimé publiquement son admiration pour les soldats sionistes, déclarant qu'ils étaient «sa fierté» et «son honneur».
Le cinéma est un art qui reflète la société, ses valeurs, ses dilemmes et ses luttes. Mais que faire lorsque l'industrie du divertissement cautionne une complicité tacite avec des actions controversées et des positions politiques discutables? C'est malheureusement le cas avec le film L'Heureuse élue, une comédie signée Frank Bellocq, prévue pour le 25 septembre 2024 avec une distribution comprenant des noms, tels que Michèle Laroque, Gérard Darmon, Camille Lellouche, et Lionel Erdogan.
Les conséquences de ce soutien aveugle à l'armée sioniste sont dévastatrices. En effet, la situation dans la bande de Ghaza est alarmante. Des milliers de personnes, dont une majorité d'enfants et de femmes, ont perdu la vie dans des conditions tragiques. Le blocus imposé par Israël a conduit à une crise humanitaire sans précédent, où la faim et la pauvreté sévissent, et où l'accès aux soins de santé de base est gravement limité. Face à cette réalité brutale, le choix du sioniste Gérard Darmon de louer l'armée d'occupation israélienne est non seulement insensible, mais aussi moralement répréhensible. En soutenant publiquement une institution militaire impliquée dans des actions qui violent les droits de l'homme et le droit international, Gérard Darmon se rend complice de ces atrocités. En tant que spectateurs et consommateurs de culture, nous avons le pouvoir et la responsabilité de condamner de telles actions. En boycottant le film, L'Heureuse élue, et en refusant de soutenir les artistes qui se compromettent avec le génocide en cours, c'est un message clair qui est envoyé: nous ne tolérerons pas la complicité avec l'oppression et les violations des droits de l'homme. En conclusion, L'Heureuse élue ne mérite pas de soutien. Dans un communiqué, certaines organisations ont déclaré: «En tant que membres d'une communauté mondiale, il est de notre devoir de nous tenir aux côtés de ceux qui luttent pour la justice et de dénoncer ceux qui la compromettent. Boycotter ce film est un premier pas vers la défense des droits fondamentaux et de la dignité humaine pour tous.»
