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14.2 millions de Français piratent des programmes

Le piratage est devenu une pratique courante en France. Le streaming illégal s'est renforcé pendant la pandémie du corona. La fréquentation des sites de streaming illégal en France a connu un pic en mars 2020, atteignant 14,2 millions d'internautes, soit 27% d'entre eux, affirme la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi). Cet organisme indique également que, en moyenne en 2020, 24% des internautes se sont rendus mensuellement sur des sites et applications proposant des contenus manifestement contrefaisants. Et, après une chute de son audience due à l'arrêt des compétitions sportives durant le premier confinement, le streaming live illicite poursuit au deuxième semestre sa progression entamée depuis plusieurs années. Par ailleurs, l'ordinateur demeure le support de prédilection pour accéder de manière illicite aux oeuvres en ligne, utilisé par les trois quarts (75%) des internautes se rendant sur des sites proposant des contenus manifestement contrefaisants (soit 18% des internautes). Le smartphone tient, quant à lui, une place à part dans les usages illicites: son utilisation est en hausse depuis quelques années, mais reste limitée à des internautes particulièrement technophiles. En moyenne en 2020, 28% des visiteurs des sites et applications proposant des contenus manifestement contrefaisants s'y sont rendus à partir de leur smartphone (soit 7% des internautes), un chiffre en augmentation de 6 points par rapport à l'année 2018 (22% des consommateurs de contenus contrefaisants).C'est dans ce sens que le Parlement européen veut s'attaquer aux milliers de diffuseurs illégaux qui reçoivent le signal de différents événements sportifs à travers l'Europe et le diffusent illégalement. Il compte, pour cela, sur une réaction rapide, contrastant avec les actuelles procédures, longues et appliquées souvent trop tard, les rendant inefficaces. Selon les députés membres de la commission des affaires juridiques, la meilleure façon de lutter contre ces diffusions pirates serait de les suspendre immédiatement, avant qu'elles n'aient le temps de perdre de la valeur. Le rapport, approuvé par la commission le 13 avril, demande l'extension des droits existants aux diffusions en direct. Il demande également à la Commission européenne de proposer des mesures concrètes spécifiquement adaptées aux événements sportifs en direct, permettant la suppression immédiate ou la désactivation de l'accès au contenu sans bloquer la diffusion légale. «La suppression du contenu illégal doit intervenir immédiatement après la réception de la notification et au plus tard 30 minutes après le début de l'événement», indique le rapport. Les nouvelles règles devraient viser les diffuseurs de ces contenus, et non les spectateurs qui ignorent souvent qu'ils consomment du contenu illégal. Le rapport devrait être soumis au vote durant la session plénière de mai.

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