Football et responsabilités
Le championnat de football dans ses divisions de «performance» continue cahin-caha son petit bonhomme de chemin. Pas de changements notables par rapport aux saisons précédentes et pas d´amélioration non plus.
Le calendrier se conjugue toujours avec changements hebdomadaires. La violence est omniprésente. L´arbitrage continue à être apprécié ou déprécié en fonction des humeurs et des relations des uns et des autres. Les matches dans leur ensemble se caractérisent par une déplorable indigence technique.
Les clubs jouent de plus en plus leur valse à 2, 3 ou 4 entraîneurs. Le travail au niveau des équipes de jeunes? Mieux vaut ne pas en parler.
Cette déliquescence constatée par tous, n´est pourtant pas à l´ordre du jour des prochaines assemblées générales des structures dirigeantes du football national.
C´est bien dommage! Pourtant ces instances insistent, militent et agissent pour rester seules maîtresses du jeu, conformément aux directives de la FIFA.
Sur ce point, nous ne pouvons les blâmer. Mais le football n´est pas seulement la composante actuelle et future de l´assemblée générale ou l´étude des candidatures pour un poste dans l´équipe dirigeante de la sélection nationale.
Réclamer les pleines prérogatives veut dire aussi, et surtout, prendre en charge sérieusement et efficacement tout le dossier football dans son présent et dans ses projections. Car sinon, qui d´autre, hormis ces instances, est investi des pouvoirs nécessaires pour apporter les correctifs et améliorations indispensables à la bonne marche et gestion de notre sport le plus populaire?
En ces moments de vaches maigres, il est plus qu´urgent que chacun assume pleinement ses responsabilités, notamment les électeurs et les élus des assemblées. Leur absolue priorité: mettre fin aux dérives et permettre que le football national bénéficie, enfin, d´une approche et d´une vision fondées sur la compétence et la modernité. La FIFA applaudirait à coup sûr!