L'Expression

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PREMIÈRE JOURNÉE DU CHAMPIONNAT DE LA DIVISION 1

Un championnat pour quels objectifs?

Des décisions prises sans tenir compte de tous les paramètres ouvrent des brèches, dans lesquelles s’engouffrent les mauvaises intentions.

Le football national entame une nouvelle saison. Comme préambule, nous avons eu droit à une décision biscornue qui touche la composante de la division 2 et par ricochet, un groupe de la compétition «interrégions».
Comme à l´accoutumée, le démarrage est accompagné par les sempiternelles promesses d´un mieux futur. Sans garantie toutefois! Sans les prémices permettant d´entrevoir un avenir plus sûr, plus serein. En fait, on continue à subir les événements parce que dans l´incapacité de les prévoir, faute de vision lucide et d´un programme tracé, applicable sur les terrains. C´est toujours l´histoire de Don Quichotte combattant les moulins à vent.
Toujours pas de prospective! A quelques exceptions près on reprend les mêmes et on recommence. C´est le leitmotiv. Pas d´amélioration, même infime! Les quelques velléités d´avancées se heurtent à la réalité du terrain, et aux obstructions de ceux qui ont pris la fâcheuse habitude de faire la pluie et le beau temps. C´est ainsi que l´habitude devient une seconde nature. Qui n´avance pas recule, dit-on! On vit non pas à la force de la réflexion, basée sur le terrain mais à l´à-peu-près. On procède par colmatages. Les litiges les plus gérables réglementairement sont transformés, par laxisme, en affaire nationale, pratiquement en affaire d´Etat. On ouvre des brèches, sans en prévoir les conséquences. Ce qui pousse les pouvoirs publics, à agir pour éviter les dérives. Les problèmes deviennent récurrents, faute de les éradiquer par une réglementation claire, applicable et strictement respectée par tous. Prendre plusieurs semaines pour trancher un cas banal, ou se déjuger, prête le flanc à la critique et aux suspicions. Des décisions prises sans tenir compte de tous les paramètres ouvrent des boulevards dans lesquels s´engouffrent les mauvaises intentions.
Doit-on parler de bonne gouvernance? Chaque fin de saison, et sur la base d´un bilan exhaustif, des remèdes sont recherchés, trouvés, mis en pratique, appliqués par tous. Nous n´inventons pas le fil à couper le beurre. C´est déjà fait!
En Angleterre, pays qui a vu naître le football moderne, un but refusé bien que valable, a amené la réaction immédiate de la fédération. Elle a officiellement saisi la FIFA. Elle lui demande l´autorisation d´utiliser la vidéo uniquement sur les lignes de buts pour constater si oui ou non le ballon a franchi la ligne. Le championnat en Angleterre vient à peine de commencer. La «FA» n´attend pas la fin de saison. Elle agit. Elle ne renvoie pas les problèmes aux calendes grecques. Elle les devance. Cherche à les maîtriser.
Solutionner rapidement et sanctionner (positivement ou négativement) tout aussi rapidement, amélioreraient le quotidien de notre football et sa gestion. Elle y gagnerait en crédibilité bien malmenée ces derniers temps. Programmer à l´avance les reports dus aux compétitions internationales avec les délais de route raisonnables amènerait plus de rigueur et de sérénité.
Gouverner c´est prévoir, n´est-ce pas?

De Quoi j'me Mêle

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