L'Expression

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«1, 2, 3, viva l'Algirè»

Nos joueurs en coupe d'Afrique!

Assister de nos jours, nous, les septuagénaires et autres moins jeunes, à un match de foot, est devenu, par la force d'ennui tout au cours de la rencontre, une corvée. Être bien assis, confortablement installé face au petit écran, mais regardant un match de «pousse - ballon», est synonyme d'embarras. Nous voudrions vous entretenir sur un sujet brûlant, si chaud, qu'il ne faille même pas mettre l'index dessus: il s'agit de la maîtrise des joueurs, une fois en possession du cuir. En effet, dès la réception du ballon, c'est une fois, une passe rapide et si imprécise, qui aarrive parfois chez le partenaire dans d'immondes conditions. Quant aux malheureux gardiens de but, ils ne savent pas quoi faire d'une balle. Soit, c'est un hasardeux et imprécis dégagement à la main, ou une autre fois, c'est le dégagement aveugle, dont le tir atterrit dans les pieds du goal-keeper adverse... Les consignes données par un entraîneur étranger, par exemple, restent sur le bord de la touche, pour mille et une raisons. Le foot des Hacène Lalmas, Aïssa Draoui, Fréha, Moumous Dahleb, Abdelhamid Salhi, Ali Fergani, Mokhtar Kalem, Tioua Séridi, Mostefa, fait partie du passé, un passé qui ne veut pas quitter la conscience des fans âgés de 80 ans et plus. Ce sont là, les ingrédients qui nous poussent à écrire cela. Les moments fous, d'un ballon mené droit dans la surface de réparation, par une série de passes aussi précises que «tuantes», qui nous ont permis de voir de grands buts, et quels buts! Il nous est quasi impossible de décrire un but d'anthologie, marqué par exemple, par l'incomparable Hacène Khellif, avant-centre de l'USM Khenchela, contre le grand MO Constantine à «Benabdelmalek»! Aujourd'hui, pour faire «bien et comme Pep», on joue sans avant -centre! Tenez! Durant l'avant tout dernier match des Belouizdadis, en coupe d'Afrique, on a vu un Belkhither se défoncer (et s'épuiser) sur son côté droit pour centrer au milieu, une balle qui n'arrivera jamais au but visé. D'ailleurs, pendant tout le match, on sentait la lassitude des joueurs en voyant les joueurs du milieu du terrain du CRB, courant dans tous les sens, pour un maigre résultat. Un poste de milieu de terrain n'est pas offert à n'importe qui. N'est pas Bennácer, Guedioura, Boudaoui, Zorgane, Zerrouki, qui veut. Quand on vous disait, dans une précédente édition, que le gaspillage de fric, d'énergie et de temps, faisait partie de la démarche aveugle du «foot- local moderne», nous étions loin de nous imaginer un tel désastre dans la marche de notre foot quotidien. Les discussions tournent actuellement autour de la «valeur marchande» de nos jeunes pépites. «On les vend en Belgique, en Arabie saoudite ou au Qatar, puis on ne s'en occupe plus. Au suivant!» Se plaint un jeune éducateur au chômage car «je ne veux point travailler dans un club à résultats immédiats. J'ai proposé de la formation pure, on m'a fermé la porte da nez, me priant de ne plus remettre les pieds dans ce club, qui cherche plutôt, une gloire rapide, mais éphémère, montée sur des résultats dus au fameux proverbe qui souligne: «Au p'tit bonheur, la chance»! Déjà, sur le plan international, le niveau a tellement baissé, que les parties de foot, sont devenues monotones, insipides, souvent tristes. Regardez un peu l'état du Paris St-Germain: un tableau aux vedettes incapables de renverser une équipe du calibre du Bayern, dont les dirigeants avaient pris le risque de ramener des joueurs moyens mais qui sont vite entrés dans le système «bavarois». Le Real de Madrid, a connu le même parcours en coupe d'Europe, qu'il en est devenu presque, le seul et légitime «propriétaire». Cette équipe change du tout au tout en coupe d'Europe; elle ne ressemble pas du tout à celle qui dispute, deux fois par semaine, les dures joutes de la Liga! Chez nous, tous les matchs se jouent sur un rythme effréné, histoire de vite boucler la saison, pour arriver sans encombre à la saison 2024/2025! Mais cela se passe avec de considérables dégâts, notamment des joueurs non payés, depuis des lustres, des luttes intestines à ne plus en finir etc. Les stades sont pratiquement vides, même si l'entrée est gratuite, sauf pour les équipes dont les fans viennent garnir les gradins pour demander bruyamment, aux pouvoirs publics de tendre la main à leur équipe chérie, en vue de l'aider à s'en sortir. Offrir des sous, oui, mais, à condition que l'on explique aux pouvoirs publics la destination des milliards et des monumentales dettes dus; Il faut commencer à apprendre, côté «État», à demander rigoureusement et solidement, des comptes. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il est temps d'instaurer la rigoureuse discipline dans le monde sportif, en général, et du foot, en particulier. La nouvelle génération, celle des «start-up» travaille avec d'autres outils ultramodernes, de pointe et de précision. Entre-temps, le championnat national connaît un fantastique chamboulement. Des équipes telles que l'ES Guelma l'USM Harrach, l'O Médéa, l'US Tébessa, le NAH Dey, l'ASM Oran, L'USM Aïn Beïda, l'OM Ruisseau, le WA Tlemcen, le MSP Batna, le WO Rouiba, le GC Mascara, ont coulé corps et biens. C'est dommage ou bien fait! Cela dépend des hommes et de leurs intentions, qui ont tout fait pour que cette situation perdure avant le... naufrage. Un wali s'occupe trop et beaucoup plus de joueurs «professionnels», que d'aménager des aires de jeu pour les plus jeunes des communes. Un autre 1er responsable de la wilaya passera trois heures au stade, à exhorter l'équipe du coin, à arracher la victoire, plutôt qu'à se faire du mouron pour ces citoyens qui se «noient» dans la... sécheresse de ces châteaux d'eau. Les enveloppes destinées aux jeunes catégories, s'en vont grossir les poches de joueurs gauches, pourtant gauchers, par excellence... À quand les redressements et les restitutions financiers, et détournés depuis des ères, des ères et des ères? Il vaut mieux attendre et espérer, qu'oublier si vite les astronomiques sommes volées au nez et à la barbe des pouvoirs publics, pour le moment, ayant «d'autres chats à fouetter», comme dirait avec un franc sourire, le sympathique Me Boubakeur Far, l'avocat d'El Madania (Alger). 

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