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CR Belouizdad

Le club otage des forces occultes

Des cercles influents dans l'entourage du Champion d'Algérie en titre ont fini par pousser l'entraîneur Marcos Paqueta vers la porte de sortie.

Tout semblait pourtant aller dans le bon sens pour l'entraîneur Marcos Paqueta, parti pour rester aux commandes techniques du Chabab de Belouizdad. Ayant eu des «assurances» de la part du P-DG du Groupe Madar-Holding, Charaf-Eddine Amara, pour continuer son aventure avec les Champions d'Algérie en titre, le Brésilien a appris la surprenante nouvelle, dimanche soir, qu'il était «limogé», à travers un communiqué laconique sur la page officielle du club sur Facebook. Paqueta était aussi stupéfait pour le fait que l'on a parlé d'un limogeage, alors que son contrat a expiré à l'issue de la dernière journée du championnat. Il faut dire qu'en coulisses, tout le monde savait au Chabab que ce départ n'est pas une surprise, puisque seul Amara militait pour le maintien de Paqueta. Les autres «cercles influents» faisaient des pieds et des mains pour montrer la porte de sortie au coach. Dans ce cercle, l'on trouve des managers, parmi eux celui qui avait ramené Paqueta au Chabab. Avant la fin de la saison, un bras de fer avait éclaté entre Paqueta et ce même manager, lorsque les joueurs de ce dernier ne jouaient pas, et l'on cite le gardien Ahmed Abdelkader et l'attaquant Ali-Mehdi Reghba. La relation entre les deux hommes (Paqueta et le manager) a atteint le point du non-retour, notamment lorsque le deuxième promettait au premier de lui mener la vie difficile et l'évincer, étant, comme il l'a dit, «il est premier décideur au club». Paqueta a fini par rompre sa relation de travail avec l'agent en question et s'engager avec un autre. Le technicien brésilien a réussi, ensuite, à rencontrer Amara et lui a dressé un tableau noir de la situation et tout ce qu'il a enduré ces derniers temps. Le président démissionnaire de la FAF a pris, sur le coup, la décision de maintenir Paqueta et lui donner carte blanche en matière d'arrivées et départs des joueurs. Dans la liste des partants établie par le coach se trouvaient... Abdelkader et Reghba. Paqueta est allé passer quelques jours au Portugal auprès des siens, et son retour à Alger était prévu, aujourd'hui, pour diriger la reprise des entraînements, programmée le 1erjuillet. Entre-temps, Amara a rencontré Benelhadj et changé d'avis, après, en appuyant le départ de Paqueta, lequel aurait refusé qu'on lui fixe le trophée de la Champions League africaine comme objectif. Pour prendre le relais au niveau de la barre technique, la piste qui semble être la plus plausible est celle du Tunisien Nabil El Kouki, sachant que le manager de ce dernier fait partie des «cercles influents» du Chabab. L'on parle aussi de deux autres Tunisiens, à savoir Mouine Chaâbani et Mondher Kebaier, de l'Espagnol Juan Carlos Garrido et le Français Denis Lavagne. Cela vient confirmer que l'instabilité est devenue monnaie courante avec le Groupe Madar, puisque l'équipe a gagné trois titres consécutifs avec autant d'entraîneurs, à savoir Franck Dumas, Zorran Manojlovic et Marcos Paqueta. Avant ces trois, le Chabab avait remporté la coupe d'Algérie en 2019 sous les commandes de Abdelkader Amrani. Aussi, trois présidents se sont succédé à la tête du conseil d'administration, en l'occurrence Amara, Mohamed Abrouk et Benelhadj, comme pour le poste de directeur sportif, avec Saïd Allik, Toufik Kourichi et Hocine Yahi. 

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