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Fédération algérienne de football

La succession de Amara est lancée

Le départ de Amara de l’instance fédérale avant même la fin de son mandat, a conduit à l’installation des commissions de candidatures, de recours et de passation de consignes, en vue de l’assemblée générale élective (AGE), fixée au jeudi 7 juillet.

Charaf-Eddine Amara avait été élu le 15 avril 2021 à la tête de la FAF, en remplacement de Kheïreddine Zetchi, qui avait renoncé à briguer un second mandat, avant de démissionner au mois de mars dernier. Les membres de l'Assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de football (FAF), ont validé, jeudi, la démission du président Charaf-Eddine Amara, après l'adoption à l'unanimité des bilans moral et financier de l'exercice 2021.
Et juste après, le président Charaf-Eddine a officiellement annoncé sa démission, au même titre que six membres de son Bureau fédéral. Cette situation a, de fait, conduit, comme prévu par la réglementation, à procéder à l'installation des commissions de candidatures, de recours, et de passation de consignes, en vue de l'assemblée générale élective (AGE), fixée au jeudi 7 juillet prochain. Ainsi donc et après 14 mois d'exercice, le président de la FAF, Amara quitte son poste et sa succession est donc ouverte.
Seulement, et il est d'importance capitale de le faire remarquer, la FAF fonctionne toujours en application des statuts de 2018, alors qu'il faut d'abord amendé ces statuts de 2018 pour qu'ils soient conformes à ceux que prévoient les lois et textes en vigueur. Encore faut-il rappeler que le texte statutaire en la matière et le décret exécutif 14-330 stipulent: «Tout amendement aux présents statuts (ceux de 2018, ndlr) est prononcé, au moins, par les deux tiers des membres présents de l'Assemblée générale réunie en session extraordinaire, et ne prend effet qu'après l'approbation du ministre chargé des Sports». De plus, l'article 29.6 des statuts de la FAF indique clairement que l'Assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à se prononcer sur le changement de statuts. L'article 85 des statuts de la FAF du 23 avril 2018 précise: «Les articles 19, 43 et 62 des statuts ont été amendés en assemblée générale ordinaire.».
Ce qui veut dire que ces statuts du 23 avril 2018 sont nuls et non avenus. Aujourd'hui donc, et pour revenir à la procédure officielle pour assurer le déroulement d'une assemblée générale élective véritablement «légale», il y a lie d'abord de modifier les statuts de 2018. Et pour ce faire, il faut donc organiser une Assemblée générale extraordinaire. Et ce n'est qu'après le «renouvellement» des statuts de la FAF que les membres de l'assemblée générale peuvent donc passer rendez-vous électoral.
Ceci dit, il y a lieu de se demander qui pourrait devenir le nouveau président de la FAF, succédant au démissionnaire, Charaf-Eddine Amara? Mais avant de spéculer sur les futurs candidats à ce poste de président, il y a lieu de faire remarquer, qu'il est vraiment désolant de constater que lors de ces dernières décennies plusieurs présidents, véritablement mal élus, ont été priés de «laisser ce poste de président» et on citera, successivement, les regrettés, Mohamed Diabi et Omar Kezzal, sans oublier, les plus récents, Mohamed Raouraoua et Kheireddine Zetchi, alors qu'aujourd'hui, c'est au tour de Charaf-Eddine Amara. Une instabilité qui en dit long sur l'avenir de notre football... Qui succédera à Amara? Pour répondre à cette question, il y a lieu de noter que Mohamed Raouraoua risque d'être bloqué par la limite d'âge.
On parle surtout de Djahid Zfizef, le manager des Verts, qui a bien reçu le mandatement du CS Constantine. D'autre part, il y a aussi l'ancien membre du Bureau fédéral de la FAF, Walid Sadi, ainsi que le président du conseil d'administration de la SSPA/Black Eagles, Abdelhakim Serrar. Mais de ces deux personnalités, un seul peut être mandaté par l'Entente de Sétif. Sans oublier, les deux autres membres du BF de la FAF, Mouldi Aïssaoui et Amar Bahloul, sous le coup d'une suspension provisoire par le désormais ex-président de la FAF, Amara.
Bahloul, qui a commencé sa campagne depuis un bon moment déjà. Aissaoui observe un mutisme alors que l'actuel président de la ligue de football professionnel, Medouar pourrait aussi postuler au poste de président de la FAF. Et la liste pourrait être longue en attendant les vrais candidats...

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