L'Expression

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MC Oran

L’enlisement!

Les supporters appréhendent la pire des situations qui puisse arriver à leur club, le MC Oran.

La crise continue à ronger la SSPA/ MC Oran tandis que le blocage est total. Pis encore, cette crise est d'autant plus aiguë qu'elle est, contre toute attente, inscrite dans la durée. Rien n'indique le contraire tant qu'aucune solution salvatrice n'est jusque-là apportée depuis l'échec de la dernière Assemblée générale ayant réuni les actionnaires de la SSPA/ MC Oran. Outre l'impasse qui a sanctionné cette rencontre, plusieurs autres problèmes, non moins aigus, viennent se greffer à la situation accentuant encore plus la crise à telle enseigne que les connaisseurs des secrets de la maison des Hamraoua et les supporters appréhendent d'ores et déjà le pire qui puisse arriver à ce club. En effet, après près d'une semaine qui a suivi les travaux de l'assemblée générale, la situation est restée en l'état, voire encore plus en dégradation. Ce fait est de visu constatable. Alors que les joueurs continuent à bouder les terrains des entraînements, ces derniers sont presque à leur 30e jour de leur mouvement qu'ils ont déclenché pour réclamer leur dû, leurs mensualités impayées. À cela s'ajoute la sentence prononcée par la FIFA contre le MCO le sommant de régulariser la situation financière de deux joueurs camerounais à savoir Ghislain Tony Ayissi Abegra et Boris Eham Atcham. Telle une traînée de poudre, cette affaire, entachant l'image de marque du MC Oran, a vite fait de tourner en boucle dans la cité et constitue l'un des sujets dominants des discussions locales. Elle porte l'estampille de 3,6 milliards de centimes à verser par le club aux deux joueurs, en plus du reste des dettes impayées qui peuvent être soulevées dans les tout prochains jours. Jusque-là, cette situation n'effraie aucunement les responsables de cette SSPA; malgré son ampleur. Pour preuve, aucun de ces actionnaires n'a, jusqu'ici, manifesté sa volonté ne serait-ce que pour faire preuve de «la primauté des intérêts du club aux dépens des intérêts personnels». «Ils attendent les directives pouvant émaner de la wilaya d'Oran», indique-t-on localement tout en prenant en compte que la wilaya peut intervenir en priorisant le club. Il en est de même pour l'actionnaire tant attendu pour reprendre les destinées du club avant qu'il ne se rétracte à la dernière minute, Mohamed Ahmed Belhadj dit Baba. À l'issue de la dernière assemblée générale, il a indiqué que «nous allons voir avec le wali d'Oran». Une telle «rêverie» n'est plus chimérique tant que la wilaya d'Oran a eu auparavant à épurer la situation financière de cette entreprise sportive privée en épongeant, à plus d'un titre, ses dettes. Tout comme, elle a injecté d'importantes sommes dans les comptes du club au préalable de payer les mensualités des joueurs à telle enseigne que plus d'un n'a rien trouvé de mieux à dire que d'ironiser en s'interrogeant: «Mais est -ce que les joueurs du MC Oran sont considérés comme employés de la wilaya?» La crise s'amplifie davantage. Au fil des jours, elle prend des proportions inquiétantes à telle enseigne que les joueurs du MC Oran sont d'autant plus méfiants qu'ils n'ont rien trouvé à faire pour manifester leur courroux que de signifier leur refus catégorique quant à rencontrer le directeur général de l'entreprise sportive du MC Oran, Rafik Cherrak. Ce dernier a, selon des sources proches du club, tenté son coup en invitant les joueurs pour des discussions aussi bien sur leur avenir que sur l'avenir du club. Outre leur refus, lesdits joueurs se sont maintenus sur leur position en poursuivant leur mouvement de grève général tout en prenant en compte que leur situation salariale n'a, depuis l'entame de la saison pas été abordée ni constitué le sujet devant être abordé par l'instance les ayant recrutés la direction de l'entreprise sportive du MC Oran. 

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