L'Expression

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«1,2, 3, viva, l’Algirè!»

Il est temps d’ouvrir les yeux!

Il est peut-être temps de s’occuper de notre sport un peu mieux, comme par exemple, l’ouverture d’ateliers de réflexion, avec les «enfants» du sport!

La Coupe du monde est bel et bien terminée. La moins mauvaise équipe l'a emportée. Les meilleures équipes ont pris le large depuis longtemps. Il est inutile de citer des «meilleures», pour diverses raisons. Les Argentins ont bien fêté leur victoire. Les Français n'ont pas encore digéré leur défaite, car ils ont constamment considéré la 2e place, comme étant la pire des punitions sportives. Et puis, il y a cette histoire de Karim Benzema: Ça a commencé et n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin! Les plateaux français aiguisent leurs
«langues» pour des tirs nourris, ajustés et ciblés, afin que personne ne soit épargné! Il y a aussi les Espagnols et leur
«possession du ballon à revoir»! Parlons de nous, de notre foot, de notre sport, de nos dirigeants ou de ce qu'il en reste. Nous n'allons tout de même pas passer le plus clair de notre temps à réévoquer le récent passé!
Les mêmes trucs pas possibles, tels l'arbitrage, les erreurs du coach national, les errements de certains joueurs hier seulement, portés aux nues, adulés, bercés et chouchoutés, comme jamais, nos athlètes ne l'avaient été. Il est peut-être temps de s'occuper de notre sport un peu mieux, comme par exemple, l'ouverture d'ateliers de réflexion, avec les
«enfants» du sport! Oh, oui, il y aura ce sacré «CHAN», que les protégés de Madjid Bougherra ont promis de brandir. Mais ce sera encore une fois, de la simple poudre aux yeux. Un autre succès passager, que les détracteurs de tous bords brandiront, pour mieux enfoncer le clou des ««perpétuels échecs» des autres disciplines sportives! Les dernières joutes en foot dont le derby algérois, (match retard), du mardi 20 décembre 2022, prouvent encore une fois que le bricolage demeure la véritable force en vigueur!
Le bricolage continuera, avec, comme par exemple, des joueurs surpayés, mais-- «impayés», ll'appel aux coachs étrangers, payés à coups de très grosses sommes, et le rêve de certains supporters de les voir déjà, à la 1ère défaite, être remerciés, et on passe au suivant, pour lui remettre impunément l'argent du contribuable! «Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire?» se serait exclamé le valeureux dirigeant loin des phares de nos jours. Il y a surtout lieu de nous réconcilier avec nous-mêmes! Il faut peut-être arrêter de désigner les anciens responsables au niveau des instances sportives, comme étant les
«moutons noirs» du troupeau! S'arranger pour ramener les compétences liquidées debout, lors du «remue-ménage» des années folles qui ont entouré le pacifique et légitime soulèvement du peuple, le 22 février 2019! Placer les jeunes universitaires issus de l'ISTS (institut des sports) dans les postes-clés, pour une meilleure prise en charge des jeunes prometteurs.
Il faut surtout ne pas prêter l'oreille aux «sottises» récoltées durant les débats pas toujours favorables aux thèses «pro-gouvernementales»! Mais l'histoire dans ce cas d'espèce, réside dans le fait que trop de règlements de comptes, minent les relations inter-personnes, avec, comme par exemple la dernière déclaration de Boualem Charef, l'ex-coach de l'USM Alger, véritablement gêné par l'égarement et l'ignorance du jeune journaliste qui visiblement, était loin de connaître et de maîtriser les thèses du désormais ex-entraîneur algérois, remplacé au pied levé par ce «pauvre» Abdelhak Benchikha qui ne sait pas ce qui l'attend à partir du retour du championnat! L'absence totale de dialogue, un terme civilisé, prouve que bien du chemin reste à parcourir, pour arriver enfin à la saine pratique du sport en général, et du foot, en particulier. Encore une fois, les malentendus deviennent vite des «cris de guerre », et parfois des appels au... «meurtre-virtuel»!!! Trop d'eau a coulé sous les ponts depuis la défunte réforme sportive, pour pouvoir expliquer, encore une fois en l'espace de 45 ans, le sens d'une réforme, de quelque bord qu'elle soit! Hélas, la réforme des mentalités n'est pas simple, ni aisée!
On ne réforme pas l'homme comme on le ferait pour un moteur! Tout est question de vouloir, de volonté et de bonne, de sincérité, de concertation et de bonhomie! Tenez! La nouvelle présidente de la fédération de hand-ball a fait des déclarations, courtes, mais saines pour ne pas heurter la sensibilité, et surtout être comprise par tous! Nous sommes hélas encore très loin de la pratique sportive au milieu de la «jungle» de tous bords, prêts à vous croquer crus, au moindre faux pas! Malheureusement, ex-stars nationales, les vrais sorciers du ballon rond, les ex-fameuses écoles de foot, les anciens coachs, les anciens referees «chevaliers du sifflet» et les anciens et authentiques dirigeants du foot national, ne sont plus de ce monde pour nous égayer! Alors, devant le petit écran, regardons en silence, les «grands» étrangers, évoluer...s'amuser comme des enfants...

De Quoi j'me Mêle

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