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MC Oran, ses dettes et ses 17 nouvelles recrues

Et si la Ligue disait non?

En prenant en compte la réglementation, ces nouvelles recrues risquent d'être disqualifiées systématiquement par la ligue.

«Du jamais-vu». La direction du club phare de l'ouest du pays, le MC Oran, a pris un virage le moins que l'on puisse dire parsemé de risques aux conséquences irrémédiables. C'est du moins ce qu'il ressort des dernières démarches administratives qu'elle a entreprises en procédant au recrutement massif et parallèlement à des libérations massives. Là est toute la question qui demeure posée: a-t-on pris en compte le fait que le club est redevable de quelque 30 milliards de centimes? Et que ce dernier est systématiquement frappé par l'interdiction de recruter? En prenant en compte la réglementation, ces nouvelles recrues risquent d'être disqualifiées systématiquement par la ligue. Pas moins de 17 joueurs ont officialisé leur liaison avec le club. Il s'agit d'Abderrahmane Nehari, Senouci Fourloul, Mohamed Amine Ezzemani, Djamel Ibouzidene, Houssem Eddine Ouassini, Seddik Senhadji, Amine Benbelaid, Reda Nekrouf, Mustapha Bengrina, Salim Bennai, Mourad Benayad, Abdelaziz Litt, Abassi Abed, Mahi Benhamou, Abdelmalek Menaouer, et un certain Igziz. La direction est également en négociations très avancées avec le joueur Motrani. Quelles sont donc les garanties qui ont été avancées à ces joueurs afin de les persuader d'opter pour le MC Oran? Cela survient au moment même où le club a procédé à la libération d'une dizaine de joueurs. Le dernier en date est Guenina qui a opté pour le club de la capitale des Genêts, la JSK. Face à cette situation inédite, plus d'un, notamment les connaisseurs des rouages et des secrets du football sont sceptiques, craintifs voire anxieux. Il s'agit, selon eux, de l'avenir de cet ancien club qui est hypothéqué à telle enseigne que l'on dira que le recrutement en masse opéré est tout simplement un «coup de poker», à moins d'un engagement, dans les coulisses, par des financiers pouvant sauver la face du club d'un affront sans précédent pouvant entacher à jamais l'image de marque d'un club qui a enfanté des joueurs de haut niveau et des athlètes dont la célébrité a dépassé les frontières. De plus, la fédération algérienne de football a tranché la question en rendant public un communiqué par le biais duquel elle a invité les joueurs, entraîneurs, avocats à se rapprocher des locaux de la commission nationale des résolutions des litiges (CNRL) pour y déposer leurs dossiers. Elle a, à même, fixé le délai ne dépassant pas le 11 août en cours. Ayant ouvert le bal, le milieu de terrain, Chaouti Bassem, s'en est remis à l'arbitrage de la Commission des résolutions des litiges, la CNRL. Dans sa déposition, il revendique son dû. Ce joueur a agi de telle sorte après qu'il eut saisi la direction du club à la fin du championnat de la saison écoulée le mettant officiellement en demeure. Le coach Amrani s'est, son tour, adressé à cette instance en revendiquant ses «droits».

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