L'Expression

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MC Oran

Des horizons obscurs

La maison des Hamraoua va mal, très mal. Ses occupants vivent au jour le jour.

«Le club phare de l'Oranie, le MC Oran, survit et continue à subir les humeurs qui lui sont attribuées par ses...hommes le dirigeant alors que ces derniers sont de plus en plus désuets et dépassés, aussi bien par le temps que par les événements». Telle une bombe est cette phrase émanant d'un ancien médecin soigneur du club n'ayant rien trouvé de mieux à faire pour dépeindre sa déception que de s'exprimer via les réseaux sociaux, dénonçant le sort infligé délibérément au club. Ce jeune soigneur n'est en fait pas le seul qui opte pour ces plates-formes sur la Toile. Nombreux sont ces supporters, hommes et femmes, qui en ont «gros sur le coeur» estimant que le meilleur moyen pour faire valoir les droits de la citadelle des Hamraoua n'est autre que la dénonciation par Internet, étant donné que les «hommes» du club continuent, expliquent-ils, à briller par «leur silence, leur absence, leur léthargie et leur manque d'initiative», alors que le MC Oran a, depuis sa création, été un projet de société. La maison des Hamraoua va mal, voire très mal. Elle vit au jour le jour. La monotonie, voire le marasme, la frappant s'accentue au fil des journées. Le blocage, marqué par le conformisme aux règles identiques à la gestion de la boutique du coin, est total. Sa situation administrative n'a, depuis plus de 20 longues années, aucunement changé. Bien au contraire. Elle poursuit sa chute aux abysses. Les Oranais, ou encore les connaisseurs des rouages ne gardent plus pour eux les secrets de la maison. Car, il ne s'agit plus du «linge sale» à laver en famille pour que les choses rentrent dans l'ordre par la suite avant d'aller de l'avant. «On ne peut plus clair, taire le mal qui ronge la maison des Deux Lions constitue une complicité passible d'une condamnation à ranger dans les annales de l'histoire du club», dénonce-t-on. Dans ce tumultueux blocage qui se poursuit, les supporters, les Oranais et les adeptes du football sont unanimes à dire que «le MC Oran est victime des hommes censés prendre la situation en main et pousser le club pour aller de l'avant», a-t-on déploré, regrettant par- là même «le recul à la fois condamnable et complice relevé qui se poursuit depuis plus de 20 ans». La chute est, selon ses hommes fidèles, «libre». Toute cette situation que l'on dit «voulue» est signée au nom de «l'argent» ou encore au nom de la course effrénée par ses responsables pour «des affaires», quitte à bafouer toutes les règles et l'éthique du jeu. Mais où va, donc, ce club qui peine à trouver preneur ou un entrepreneur pouvant lui redonner son blason, tout en faisant la part des choses et en se remettant à l'évidence que le Mouloudia est d'abord une histoire et non pas des histoires? La réponse ne tarde jamais à venir chez ces Oranais et Oranaises, ne dissimulant aucunement la rancune qu'ils tiennent aux responsables du club. «Le club va droit dans le mur.» Sinon comment interpréter le fait que le club fasse l'objet «de la tournante» entreprise par le trio Djebbari-Baba-Mehiaoui?», se demande-t-on très souvent. Si la situation administrative laisse à désirer, ces trois hommes continuent à faire l'objet d'acerbes critiques lancées à leur encontre les accusant «d'avoir pris le club en otage», et ce, pour des questions incontestablement liées aux finances. Ces pseudos actionnaires auront-ils un jour le cran de nous faire part de la situation financière du club qu'ils ont géré à tour de rôle depuis l'avènement de ce «mort-né, le professionnalisme? continue-t-on à s'interroger. «Négative», a toujours été la réponse. Les actionnaires, ayant créé cette SSPA, se réunissent dans de rares cas pour appeler à la prise en main de la gestion financière du club par une société étatique. Vivement alors, le retour au MCO et le départ définitif de ces actionnaires budgétivores n'ayant jamais rendu compte des budgets colossaux et de ces importantes subventions accordés par l'État. En attendant, les supporters sont d'autant plus aux aguets qu'ils ambitionnent de «voir» ces actionnaires accoucher d'une heureuse décision au profit du club ne serait-ce qu'en avouant leur «échec» sachant que l'assemblée générale devrait se tenir le 13 décembre prochain. 

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