L'Expression

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Paroles de spécialistes

Le procès de lundi dernier qui s’est tenu au tribunal d’Hussein-Dey (cour d’Alger), a soulevé un tonnerre d’interrogations, en ce qui concerne le délit, qui constitue une prmière dans les juridictions du pays.
Une femme célibataire harcelant un homme marié, ne se rencontre pas à chaque coin de nos rues. Et pourtant, ce délit bel et bien eut lieu, et le procès qui avait eu lieu, en comparution immédiate, a vu Sarah, l’inculpée écoper d’une lourde peine d’emprisonnement de deux années fermes, appuyée d’une amende conséquente, après des débats francs et vraiment contradictoires.
Ces débats ne pouvaient qu’être francs tant les faits étaient prouvés, grossis (par les « on dit que…) et graves.
Il y avait, sur place beaucoup d’avocats venus pour défendre leurs clients, qui se sont intéressés, au dossier opposant Sarah, la harceleuse, à Sofiane, la victime, deux personnes qui ne sont rencontrées à travers Facebook.
Un membre du barreau de Boumerdès, a considéré cette histoire comme un « boom » dans le monde de la magistrature qui ne s’attendait sûrement pas à un tel pavé dans la mare.
Une jeune avocate a dit la rancœur qu’elle avait contre toute forme d’agression ou de harcèlement sexuel, d’où qu’elle émane : « Il y a lieu d’appliquer rigoureusement la loi, car il est nécessaire de vivre dans une société éloignée de toute déviation.
En attendant leur tour d’entrer en scène pour défendre leur dossier, une vingtaine d’avocats papotaient autour du sujet du jour : Sarah et Sofiane !
Evidemment, les avocates étaient du côté de l’inculpée, par une affection typiquement « féminine », même si les débats n’avaient pas encore débuté.
« Attention, maîtres, il faut rester prudents, avec ces histoires de harcèlement, qui ne sont toujours pas vérifiés » estime une ancienne avocate venue au guichet unique, retirer le permis de communiquer.
Un vieil avocat a voulu faire de l’humour en murmurant : « À quoi le procès d’une femme ayant voulu violer un homme après son… rapt ? » Evidemment, c’est là une manière de faire de l’humour noir, histoire de se délasser en cette journée, veille du 8 Mars, Journée internationale de la femme.

De Quoi j'me Mêle

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