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Oran

«Les habitations précaires seront démolies»

La wilaya d'Oran, par le truchement du wali, Saïd Sayoud, est plus que déterminée à passer à l'action.

C'est parti pour un nouveau front de bataille, la lutte contre...les habitations précaires ou encore celles menaçant de s'effondrer. C'est ce qu'a annoncé le wali d'Oran, Said Sayoud, en déclarant, lors de la session de l'APW, que «les habitations fragiles seront démolies et, de surcroît, par leurs propriétaires». Ces derniers, a-t-il ajouté, feront l'objet «de mises en demeure les sommant de raser leurs habitations, étant donné qu'elles constituent un danger public». Le wali ne semble pas badiner dans ses déclarations. Il est même allé jusqu'à prendre des mesures sévères qui seront adoptées contre ces propriétaires dont les habitations ne répondent plus aux normes de l'habitat. Il s'agit, selon lui, de tout un processus à enclencher contre les réfractaires aux décisions étatiques, allant jusqu'à lancer des poursuites judiciaires à l'encontre des propriétaires de ces appartements et autres immeubles s'effritant au fil des jours. La même source a fait état du «recensement, par les services spécialisés, de plus de 6 00 anciennes bâtisses. Sur un autre registre, la session de l'APW, tenue en fin de semaine a été sanctionnée par une mesure portant sur la nécessité de mettre, le plus tôt possible, à plat, les habitations relevant du domaine public, et ce afin d'amortir le choc des effondrements sachant que ce phénomène continue à prendre de l'ampleur. Ces opérations seront, de prime abord, précédées du relogement rapide de leurs occupants. La wilaya d'Oran, par l'intermédiaire du wali, Saïd Sayoud, est plus que jamais déterminée à passer à l'acte. Cette série de mesures tombe, selon les occupants du vieux bâti et des habitations précaires, à point nommé, car le phénomène des effondrements fait rage un peu partout dans plusieurs quartiers et en plus, au centre-ville d'Oran. Le dernier en date remonte au milieu de la semaine dernière. Celui-ci porte l'estampille de l'effondrement d'un immeuble situé à la rue des frères Niati, au quartier Adda Benaouda, ex-Plateau. En fait, le drame, survenu en fin de journée, a fait deux blessés, une femme âgée de 65 ans et un enfant de neuf ans. Le directeur de la Protection civile d'Oran, le colonel Mahfoud Souiki, a indiqué que «tous les moyens, humains et matériels, ont été dépêchés sur les lieux pour venir au secours des sinistrés», ajoutant que «nos équipes, composées notamment de spécialistes dans les fouilles sous les décombres et celles dotées de chiens dressés, ont rapidement secouru deux victimes». Il a, par là même, précisé que «la wilaya a été mise en état d'alerte et a pris les dispositions nécessaires en faveur des habitants»; ces derniers se sont, en un laps de temps rapide, retrouvés sans toit. Le drame aurait tourné au vinaigre, n'était-ce la réaction rapide des riverains. D'ailleurs, la bâtisse en question est, par surcroît d'être vétuste, mitoyenne du chantier d'une construction où travaillaient des ouvriers constitués, dans leur majorité, de ressortissants subsahariens. Plusieurs de ces derniers ont eu la vie sauve en fuyant la zone du «choc» dès que le bâtiment s'est mis à se fissurer, s'écroulant comme un château de cartes.

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