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Ils réclament le renouvellement de leurs contrats et leur insertion

Les contractuels maintiennent la pression

En sus de leur permanisation et du renouvellement de leurs contrats de travail, les protestataires revendiquent la comptabilisation de leurs années d'exercice dans l'expérience professionnelle et la retraite.

Un peu plus d'une centaine de personnes, hommes et femmes, ayant des contrats d'emploi des dispositifs de l'activité d'insertion sociale (Dais), l'insertion professionnelle (Daip) arrivés à expiration se sont rassemblés, hier, ils ont manifesté devant le siège du ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Une énième action de protestation de ces jeunes qui sont venus de plusieurs wilayas du pays pour réclamer le renouvellement de leurs contrats et leur insertion. Les récentes promesses de la tutelle qui les avait reçus il y a un peu plus d'un mois n'ont pu aboutir au désamorçage de la situation. Un groupe du collectif des manifestants a été accueilli, le 16 mai dernier, au siège du ministère. Espérant le gel de ladite action, des responsables de la tutelle avaient, après le round serré des négociations, promis le recrutement des protestataires, en priorité, dans le cadre du système d'information de Wassit destiné à moderniser les services de l'Anem. Mais cette promesse ne répond pas à toutes les revendications soulevées, comme le souligne le collectif des contractuels. Ces derniers qui refusent d'«enterrer la hache de guerre», ont catégoriquement rejeté ladite promesse de la tutelle. En sus de leur permanisation et du renouvellement de leurs contrats de travail, les protestataires revendiquent la comptabilisation de leurs années d'exrcice dans l'expérience professionnelle et la retraite. Ils réclament, en outre, la suppression de la condition d'âge, qui stipule que les postulants aux contrats de la DAS doivent avoir moins de 35 ans. Malgré la chaleur, la foule ayant marqué le point hier a été plus nombreuse que la précédente. «Comme vous pouvez le voir, des nouveaux ‘‘militantes et militants'' se sont joints à notre collectif», dira Abderrahmane, un jeune venu de la wilaya de Boumerdès. Il n'est pas le seul contractuel qui percevait un salaire dérisoire, en dépit du fait qu'il possède un diplôme universitaire. C'est également le cas de Réda, qui a parcours des centaines de kilomètres afin de rejoindre la capitale. Notre interlocuteur est venu de la wilaya de Guelma. Ce jeune, âgé 33 ans, est détenteur d'une licence en sciences juridiques et administratives. C'est un ancien employé contractuel, bénéficiaire du dispositif PID. Réda a travaillé pendant deux ans à la Maison de jeunes sise dans sa ville natale à ladite wilaya, depuis novembre 2016. À la fin de son deuxième contrat, en novembre 2016, Abderrahmane, qui percevait un misérable salaire de 9000 DA a été renvoyé. Les employés contractuels bénéficiaires du dispositif Dais sont également dans une situation précaire. «J'ai travaillé pendant 6 années dans le secteur de l'éducation. Après la fin de mon contrat, on m'a montré la porte de sortie. C'est de la «hogra» pure et simple!», témoigne Aïcha. Cette dernière, qui percevait un salaire de 6000 DA par mois, est titulaire du Brevet de technicien supérieur en secrétariat de direction. Plus précaire que ça, tu meurs! La situation de ces jeunes est un vrai drame social pour cette catégorie de jeunes qui demandent aux autorités d'intervenir afin de trouver des solutions urgentes quant à leur avenir professionnel «incertain».

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